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Cadrage : Amnistie ?
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 10 - 06 - 2002

Depuis l'avènement du gouvernement d'alternance, les citoyens s'attendaient à une opération d'épuration des comptes des établissements publics les plus importants du pays. Alors que le Premier ministre ne cessait de parler de son rejet de toute action de chasse aux sorcières à l'encontre de responsables ayant fait l'objet de critiques et soupçonnés de mauvaise gestion et de dilapidation de deniers publics, sur le terrain, les choses prenaient un autre tournant.
Depuis l'avènement du gouvernement d'alternance, les citoyens s'attendaient à une opération d'épuration des comptes des établissements publics les plus importants du pays. Alors que le Premier ministre ne cessait de parler de son rejet de toute action de chasse aux sorcières à l'encontre de responsables ayant fait l'objet de critiques et soupçonnés de mauvaise gestion et de dilapidation de deniers publics, sur le terrain, les choses prenaient un autre tournant.
Pour la Premiere fois depuis 1992, le Conseil administratif de la CNSS se réunit en 2000, sur insistance du gouvernement. Entre temps, des voix s'élevaient pour auditer cette caisse et jeter la lumière sur les innombrables dysfonctionnements qui la minent de l'intérieur et qui furent relevés auparavant par bon nombre de bureaux d'étude, dont celui de Price Waterhouse.
Au même moment, le Parlement, au niveau de sa Chambre des représentants, entamait son enquête sur la CNCA et le CIH, en attendant le sursaut de la Chambre des conseillers, en ce qui concerne la CNSS. Chose faite plus tard et dévoilée à moins de quatre mois des prochaines élections. Ces dossiers, qui sommeillaient depuis plusieurs années, dont l'ampleur des dégâts dépassait toute attente et qui furent étalés au grand jour durant le mandat du gouvernement d'alternance et du Parlement actuel, suscitaient plusieurs réactions. D'une part, l'on estime que la démarche poursuivie à cet effet s'est caractérisée, généralement, par une lenteur due aux hésitations des acteurs politiques et à la fragilité de l'espace socio-économique du pays, et n'a pu aller jusqu'au bout. Allusion faite au retard accusé au niveau des poursuites judiciaires et à la relaxation de plusieurs responsables, apparemment, impliqués dans ces affaires. En revanche, on estime d'un autre côté que ce n'est nullement la «vendetta» politique ou économique qui doit primer dans ce genre d'opérations mais plutôt le climat psychologique qu'elles créent dans certains milieux et qui atteste de l'avènement d'une nouvelle ère en ce qui concerne la gestion de la chose publique. Bien entendu, insuffisantes ou pas, il n'en demeure pas moins important de souligner que l'essentiel dans ce genre d'initiatives est d'amorcer une nouvelle étape de gestion dans le pays, qui se caractérise par la prise par différents appareils de l'Etat de leurs responsabilités ; à commencer par les dirigeants des établissements publics, jusqu'aux Chambres du Parlement et cabinets ministériels. Nonobstant, bien entendu, le rôle de la justice. Autant d'appareils de contrôle qui se doivent de perfectionner leurs actions et tirer profit des expériences actuelles. Mais, quoiqu'il en soit, la période sensible que vit le Maroc actuellement, sur tous les plans, et notamment sur le plan économico-social, implique un traitement global et avisé de la situation.
La sagesse n'exclut pas de tourner la page, comme de nombreux pays l'ont déjà fait par le passé. Et pourquoi pas une forme d'aministie économique assortie d'obligations citoyennes, comme les travaux d'utilité publique, pour des délits, certes, moins graves ? Mais, l'essentiel pour l'État n'est pas de se venger, mais de préserver les droits et les chances de tous.


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