Football. La Tunisie, motivée par son statut d'outsider espère créer la surprise et démentir les pronostics. Affaire à suivre. Ammar Souyah, un des deux entraîneurs de la Tunisie, considérée comme l'équipe la plus faible du groupe h, du mondial-2002 de football, a indiqué mardi que ce statut serait une grande "motivation" pour le premier match contre la Russie mercredi à Kobé. "C'est sûr, ça va être une motivation. On est un petit pays de 10 millions d'habitants, et c'est un défi pour nous de faire le maximum pour bien figurer dans le monde du football", a expliqué le technicien, qui entraîne l'équipe maghrébine en duo avec Khémaies Laâbidi, lors d'une conférence de presse au stade de Kobé. "Nous devons faire respecter notre pays. bien exploiter cette échéance", a-t-il poursuivi. La Tunisie affronte dans sa poule la Russie, la Belgique et le japon. Ammar Souyah même s'il juge l'équipe de Russie "complète, homogène, avec des grandes individualités", redoute moins cet adversaire que le mental de sa formation. "notre équipe devra faire preuve de caractère, quoi qu'il arrive, si on marque ou si on encaisse un but", a-t-il prévenu. La tunisien, qui en est à sa troisième participation dans une coupe du monde (après 1978 et 1998), a connu une préparation des plus chaotiques avec intrigues en coulisses, valse des entraîneurs et une élimination au premier tour de la coupe d'Afrique des nations (CAN) au mali sans avoir marqué le moindre but.