Akhannouch : La FdR touristique permet au Maroc de s'ériger en première destination en Afrique    Le gouvernement examine trois projets de décret le 30 janvier    Apres avoir rompu avec la «RASD», le Panama nomme une nouvelle ambassadrice au Maroc    Marocanité du Sahara : Le Polisario critique la France mais oublie la CIA    Rabat: Nasser Bourita s'entretient avec le Secrétaire Général d'ONU Tourisme    Maroc-Portugal. Rui Cordovil : "Notre savoir-faire industriel et technologique se marie parfaitement avec la dynamique entrepreneuriale marocaine"    Pour la première fois de son histoire, le Maroc entre dans l'ère de la production de gaz naturel liquéfié    Parc industriel intégré d'Agadir : Al Omrane Souss-Massa déploie la phase III    TGR : le rapport trimestriel sur l'exécution de la LF-2024 en cinq points clés    Al Haouz : 12 millions d'euros pour améliorer la disponibilité de l'eau    Le secrétaire d'Etat Saâdi commente l'incident du barrage Al-Mokhtar Al-Soussi : une perte douloureuse d'hommes ayant servi leur pays    La tenue de la réunion du Comité Exécutif de la CAF dans le nouveau siège prestigieux de la Fédération Royale Marocaine de Football à Rabat    CAN 2025 : Voici le calendrier des matchs du Maroc    CAN 2025 Maroc : Voici les six villes hôtes de la compétition    Foot: Signature de l'accord de siège pour l'installation au Maroc de l'Association des Clubs Africains    Raja de Casablanca : Ilyas El Malki annonce sa candidature pour la présidence    Maroc : Vagues dangereuses de 4 à 6,5 m sur les côtes atlantiques entre Cap Spartel et Tarfaya    Bourita and UNWTO chief discuss strategic tourism partnership and new office in Morocco    Protection des données personnelles : le registre social unifié comme exemple des dérives constatées, déplore le président du Conseil de la concurrence    SoGé, partenaire officiel du Kitab Connect Festival    Foire d'art contemporain africain : L'Atelier 21 illumine la 1-54 à Marrakech    Et si la France adoptait la méthode Trump pour les expulsions de délinquants algériens ?    Début du Ramadan 1446 : Le 1er ou le 2 mars ? Les précisions d'Abdelhafid Bani    Energies vertes : Jorf Lasfar se positionne dans la chaîne des VE    L'OMDHLC alerte sur les défis du secteur énergétique et appelle à l'action    Rafales de vent, chutes de neige et vagues dangereuses attendues cette semaine au Maroc    La Troïka du Sahel trace sa voie vers une rupture historique avec la CEDEAO    Allemagne/campagne électorale: Manifestation à Hambourg contre l'extrême droite    Mohammed Mehdi Bensaid pointe du doigt les problèmes du secteur immobilier    Le groupe Nass Al-Ghiwane enflamme la scène à Strasbourg    Le président français Emmanuel Macron renonce à exclure Israël du Salon international de l'aéronautique et de l'espace prévu en juillet 2025    Maroc - France : Une jeune délégation de l'UM6P ouvre le bal de la diplomatie citoyenne    Suspension de la grève dans le secteur de la santé    Argentine : L'Algérie mobilise des syndicats en faveur du Polisario    Drame du barrage Mokhtar Soussi : Cinq corps retrouvés (vidéo)    Rougeole : Ravages d'un come-back mal anticipé ! [INTEGRAL]    Forêts. Le Togo restaure ses ressources naturelles    La politologue belgo-marocaine Fatima Zibouh désignée « leader bruxelloise de l'année »    Le Maroc s'est bien offert deux satellites israéliens Ofek 13 sophistiqués pour 1 milliard de dollars, selon Globes    CAN-2025 (tirage au sort): Le Maroc sous le feu des projecteurs    CAN Maroc 2025. Le logo inspiré du « zellij » marocain    RedOne dédie une nouvelle chanson à l'équipe nationale marocaine intitulée "Maghribi Maghribi"    Zellige marocain. Encore ces gens de mauvaise foi    Foot: le tirage au sort de la CAN-2025 sera « excitant »    Trump annonce des droits de douane de 25% sur les produits colombiens    Les prévisions du lundi 27 janvier    MAGAZINE : 1-54, l'art tété en Afrique    Football : Le logo de la CAN 2025 célèbre le zellige marocain    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Il faut redéfinir les règles du jeu
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 24 - 05 - 2002

Dans une interview accordée à ALM, Jamal Mikou nouveau président du Groupement des annonceurs du Maroc revient sur les conditions de son élection. Il prône le dialogue avec les différents intervenants du secteur pour booster le marché publicitaire.
Aujourd'hui le Maroc : Votre élection à la tête du GAM a soulevé des critiques dans la mesure où toutes les filiales du groupe ONA - dont vous êtes directeur des relations publiques - se sont précipitées pour adhérer au Groupement afin de garantir votre présidence. Qu'en dites-vous ?
Jamal Mikou : Au sein de l'ONA, la réflexion autour de l'adhésion au groupement des annonceurs du Maroc remonte à un an et demi. Il faut reconnaître que certaines de nos filiales membres du groupement n'étaient pas actives. Compte tenu de cette situation, nous avons jugé en concertation avec d'autres annonceurs que le moment était opportun pour intégrer le GAM. Il ne faut pas interpréter notre adhésion comme une tentative de prise de pouvoir au sein de ce collectif. Soyons clairs : il ne s'agit pas d'un coup d'Etat ! Loin de là. Nous n'avons fait que répondre à l'appel de l'ex-président du GAM qui à maintes reprises, avait sollicité les grands annonceurs pour adhérer au groupement. Ce dernier a été satisfait de notre arrivée au sein de l'association ainsi que d'autres annonceurs. Je tiens à rassurer les petits annonceurs même si je ne préfère pas le terme « petits ». Pour moi, toute entreprise est un annonceur potentiel.
Nous n'allons ni imposer notre vision ni défendre les intérêts des grands annonceurs. Notre objectif aujourd'hui est de donner plus de poids au Groupement.
Quel est concrètement votre programme d'action ?
La démarche du nouveau bureau du GAM portera particulièrement sur la sensibilisation de l'ensemble des adhérents. Nous allons travailler en concertation avec eux. Dans ce sens, un courrier leur a été adressé. Des réunions sont prévues prochainement avec les adhérents. L'objectif est de faire le point sur leurs attentes. C'est à partir de là qu'on peut dégager une stratégie. Par rapport à nos interlocuteurs dans le monde de la communication, notre ambition est de définir de nouvelles règles pour consolider notre partenariat. Tous les professionnels s'accordent à dire qu'il y a un problème, mais personne ne veut le reconnaître ou identifier sa nature. En continuant sur cette voie, on est en train de financer peut-être la médiocrité. Mais si les annonceurs, les médias et les agences conseil en communication décident de définir un vrai partenariat basé sur le dialogue, on peut facilement faire avancer les choses. Ce dont je suis convaincu aujourd'hui, c'est qu'il faut redéfinir les règles du jeu. Les annonceurs ne disposent pas de chiffres sur l'audience. Les partenaires doivent travailler ensemble pour booster le marché publicitaire. Tout dépend de la volonté des différents acteurs du secteur à aller de l'avant.
A propos d'audience, l'ancien président du GAM a fait de l'audimat un des chantiers stratégiques, comptez-vous aller dans ce sens ?
Il est inadmissible que dans un pays comme le Maroc, on ne dispose pas d'outils de mesure d'audience. Il existe certes des instruments, mais ils ne sont pas insuffisants. Aujourd'hui, les annonceurs ont besoin plus que jamais de rationaliser leurs investissements publicitaires. Les responsables marketing et communication ont des comptes à rendre. On ne peut plus se permettre d'engager des investissements sans que l'on puisse assurer leur impact vis-à-vis des publics ciblés. Les budgets de communication. Un énorme travail a été fait par l'ancien bureau pour la mise en place de l'audimat. Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure. Cela ne peut se faire qu'avec la mobilisation de l'ensemble des intervenants du secteur.
Comment qualifiez-vous l'évolution du marché national de la publicité ?
Selon les estimations, les investissements publicitaires ne dépassent pas les 2 milliards de DH. Ce qui est jugé insuffisant pour un marché à fort potentiel de développement. Après l'explosion des budgets de communication des opérateurs de télécommunication, le secteur a retrouvé son rythme normal. En termes de perspectives, la tendance est la hausse. D'où la nécessité de mettre en place des outils d'audience plus fiables pour amener les annonceurs existants et potentiels à investir dans la communication. L'intérêt est de sensibiliser les annonceurs potentiels à communiquer. C'est le devoir du groupement des annonceurs du Maroc.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.