Non loin du stade El Bachir, à Mohammedia, un jeune homme a remarqué, ce jour du mois courant, le cadavre d'un homme gisant dans une mare de sang, le crâne fracassé. Aussitôt, il compose le n°19 pour alerter la police. En quelques minutes, les éléments de la police judiciaire du district de la ville des roses se dépêchent sur les lieux, accompagnés des limiers de la police technique et scientifique. Le constat d'usage est entamé. Les policiers remarquent que la victime présente une grave blessure au niveau du côté gauche de la tête. Juste à sa droite, il y avait une pierre maculée de sang et sur laquelle étaient collés quelques cheveux. Il y avait également deux bouteilles vides de vin rouge. Un ratissage des lieux n'a rien donné. Et l'enquête a été lancée pour tirer toute l'affaire au clair. En effet, les investigations policières ont permis aux enquêteurs d'arrêter un jeune homme qui était avec la victime et un autre ami. Ce dernier a avoué qu'il était en leur compagnie lors de la beuverie. Seulement, a-t-il précisé, il est rentré chez lui après avoir passé deux heures en leur compagnie sans rien remarquer. Ce jeune témoin a donné toutes les informations concernant son ami qui pourrait être le meurtrier.Epinglé, ce dernier a avoué avoir tué son ami. Le mis en cause a affirmé qu'il était seul en compagnie de la victime après le départ de leur troisième ami. Ils se soûlaient. Tout d'un coup, son ami lui a reproché d'avoir bu un verre de plus. Il a même tenté de mettre la main sur toute la bouteille du vin rouge. Et c'était le début du malentendu entre eux. Mais, ils sont arrivés à le dépasser quelques secondes plus tard. Mais au fil des minutes, l'alcool montait à la tête et il s'est produit ce que le meurtrier n'a jamais imaginé. Son ami a tenté d'abuser de lui, a-t-il expliqué aux enquêteurs. La victime a essayé de lui enlever le pantalon tout en lui demandant de lui céder. Hors de lui, le meurtrier s'est saisi d'une pierre et a commencé à asséner des coups à la tête de la victime. Il ne s'est arrêté qu'une fois la victime a rendu l'âme. Le mis en cause a été traduit devant le parquet général près la Cour d'appel de Casablanca.