Nous sommes le vendredi 24 janvier. Marrakech était comme à l'accoutumée bondée de touristes marocains et étrangers. À Gueliz, le quartier moderne de la ville ocre qui abrite les enseignes européennes de mode, les commerces, les restaurants, les enseignes… semblait être cet après-midi calme comme s'il n'y avait pas tellement de monde. Ce calme ne sera même pas perturbé par la présence sur les lieux des limiers de la brigade des stups de la police judiciaire de la Sûreté préfectorale de la ville de Marrakech soutenus par leurs collègues du service des renseignements généraux. Ces derniers ont encerclé deux jeunes hommes et deux jeunes filles. Et il faut dire qu'ils ont pris toutes leurs précautions pour n'attirer l'intention de personne d'une part et d'autre part pour ne pas permettre aux quatre jeunes de prendre la fuite. Ainsi ils les ont conduits vers le fourgon qui les attendait. Mais pour quelle raison ces jeunes ont-ils été arrêtés ? Une information faisant état que les deux jeunes hommes s'adonnaient à la commercialisation de la cocaïne était parvenue aux services de la police judiciaire de Marrakech. En fouillant leurs poches, les enquêteurs ont mis la main sur quelques doses de cocaïne. Soumis aux interrogatoires, les deux jeunes hommes issus de la ville d'El Jadida ont avoué être des trafiquants de cocaïne pour le compte d'un étudiant universitaire occupant un appartement situé au quartier Essaâda, à Marrakech. Tandis que les deux jeunes filles dont l'une est originaire de la capitale économique, Casablanca et l'autre de Marrakech, sont leurs clientes. Ils ont affirmé qu'ils se chargeaient de répondre aux demandes de leurs clients soit dans les boîtes de nuit, soit devant les établissements scolaires privés. Rapidement, les limiers des stups se sont dépêchés sur l'appartement du quartier Essaâda. Quand ils ont frappé à la porte, trois jeunes filles et deux jeunes hommes ont tenté de prendre la poudre d'escampette à travers les escaliers de secours. Mais en vain. Puisque les limiers sont arrivés à les épingler. Il s'est avéré qu'ils sont tous des étudiants qui se droguaient et se chargeaient également de commercialiser la cocaïne dans les établissements scolaires privés. Et enfin, le chef de la bande, étudiant universitaire, a été mis hors de nuire pour être traduit, lundi, en compagnie des autres membres de la bande, devant la justice.