Nous vous l'avions annoncé, maintenant on vous le confirme : Jorf Lasfar Energy Company (JLEC) intègre la place financière casablancaise. En effet, le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) a visé, lundi 2 décembre, une note d'information relative à l'introduction en Bourse de la société Jorf Lasfar Energy Company, par augmentation de capital. C'est donc officiel, la Bourse de Casablanca aura un nouvel hôte avant la fin de l'année. Ainsi, le premier producteur privé d'électricité au Maroc et filiale marocaine de l'entreprise Abu Dhabi Energy Company PJSC (Taqa), va intégrer le 1er compartiment de la Bourse de Casablanca par augmentation de son capital. Aussi, à travers cette opération d'introduction en Bourse, JLEC vise à s'institutionnaliser en associant de nouveaux partenaires au capital et accroître sa notoriété et sa proximité auprès, entre autres, des investisseurs institutionnels, des partenaires et du grand public et à optimiser ses coûts de financement. Mais également à faciliter le recours à des financements externes grâce à un accès direct aux marchés financiers pour soutenir la croissance et la réalisation de ses objectifs stratégiques et enfin à soumettre sa performance au jugement du marché. Notons qu'il s'agit d'une opération de 1 milliard de dirhams, pour une valorisation de l'entreprise à 9 milliards de dirhams. La période de souscription aura lieu du 10 au 12 décembre 2013 et l'action sera vendue au prix ferme de 447,5 dirhams. Par ailleurs, JLEC a déjà réalisé une opération de placement privé d'un montant de 500 millions de dirhams auprès de trois institutionnels de la place, à savoir RMA Watanya, SCR et MCMA. Dans la note d'information de son introduction en Bourse, JLEC a annoncé qu'à sa connaissance, les actionnaires actuels non dirigeants de la société détenant 5% ou plus du capital de la société n'envisagent pas de participer à cette opération en tant que souscripteurs. Aussi, les investisseurs institutionnels (RMA, SCR et MCMA) pourraient participer à l'opération. Par ailleurs, certains membres du directoire et du conseil de surveillance pourraient y participer.