La condition préalable à l'introduction de la Banque centrale populaire (BCP), à savoir le règlement du litige fiscal opposant l'administration fiscale et les banques marocaines au sujet de la non-taxation des placements des Marocains Résidents à l'Etranger (MRE), est surmontée. La condition préalable à l'introduction de la Banque centrale populaire (BCP), à savoir le règlement du litige fiscal opposant l'administration fiscale et les banques marocaines au sujet de la non-taxation des placements des Marocains Résidents à l'Etranger (MRE), est surmontée. Un protocole d'accord, dont les termes seront bientôt communiqués, a été signé. Le Conseil déontologique des Valeurs mobilières (CDVM) a délivré, le mardi 8 juin, son visa au sujet de la note d'information de l'offre publique de vente sur 20 % du capital BCP (valorisés à 800 millions de DH). La date est fixée entre le 21 et le 25 juin. Le prix de l'action serait de 700 DH. Déjà, l'auscultation technique de la banque et de ses instances nourrit les remarques. Des observateurs ont relevé que parmi les membre du Conseil d'administration du CDVM figure Zouhair Chorfi, directeur du Trésor et des Finances extérieures ; par ailleurs, il est aussi membre du comité transitoire de la BCP. N'y a-t-il pas conflit d'intérêts? Non, répond le CDVM, «il n'y a pas de conflit d'intérêts dans la mesure où le Conseil d'administration du CDVM a délégué son pouvoir de visa au directeur général». Par définition, le Conseil d'Administration est investi de tous les pouvoirs et attributions nécessaires à l'administration du CDVM et à l'accomplissement des missions imparties à ce dernier en vertu des dispositions du dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993.