Rabat sera le point de départ de la reprise du Championnat des sports automobiles. Une compétition qui passera ensuite par Meknès, Khouribga, Marrakech et Casablanca. Deux mois de répit auront été nécessaires pour que les mécaniques reprennent leur souffle. Deux longs mois durant lesquels les pilotes ont bien soin de se préparer à cette date fatidique. Après cette accalmie, pistons et soupapes sont bien décidés à refaire valoir leurs droits. En effet, le Championnat du Maroc de course automobile reprend le week-end prochain à Rabat. Les cinq catégories en lice se retrouveront à nouveau pour cette seconde session du Championnat, qui compte encore cinq courses à disputer avant la clôture de la saison 2002-2003. La présence des cinq catégories signifie également que la totalité des pilotes ont répondu présents à l'appel. L'on devine qu'ils ne demandaient pas mieux que cette reprise, ils devaient trembler d'impatience de reprendre le volant. « La course se présente bien. Elle se déroulera sur un circuit nouvellement goudronné dans le quartier de l'Agdal. C'est un circuit rapide doté d'un bon rond-point et de deux chicanes », a déclaré à ALM Khalid Senhadji, président de la Fédération royale marocaine de sport automobile. Canicule oblige, le Championnat national de course automobile avait été interrompu depuis le mois de juillet. On imagine mal un pilote lesté de son casque et de sa combinaison et encastré dans son véhicule sous un soleil de plomb. Mais la raison principale de cette interruption estivale est tout autre. Khalid Senhadji explique que « la véritable raison de cette pause est l'impact de la chaleur sur les voitures, les mécaniques souffrent de la montée du mercure et ne pourraient tolérer une chauffe conséquente». Concernant la course de Rabat, organisée par le club du Grand Maghreb, le tracé rompra quelque peu avec les vieux usages, de sorte qu'à réduire les risques encourus en pleine compétition. En effet, certains circuits avaient la particularité d'être dotés d'une chicane au bout d'une ligne droite. Chose qui pouvait représenter un danger si l'on considère les vitesses vertigineuses atteintes en ligne droite. À ce propos, Khalid Senhadji souligne que les choses ont désormais changé. « Nous essayons de faire les choses professionnellement, de sorte que le circuit engendre une course hautement compétitive où la technicité l'emporte sur l'accélération à tout va. Le circuit où se disputera cette course est, certes, un tracé rapide, mais les deux chicanes ne sont pas trop fermées, elles ont été élaborées de manière à forcer les prouesses techniques des pilotes », avait indiqué le président de la FRMSA. Par ailleurs, la course de Rabat sera talonnée par quatre autres avant la clôture définitive du Championnat. Escortés de leurs bolides, les pilotes évolueront par la suite à Meknès, Khouribga, Marrakech et Casablanca. À noter que la ville ocre renoue avec une vieille tradition qui, après sa disparition, avait laissé un grand vide sur le circuit de l'Avenue de France.