La finale de la Formule Nationale en sports automobiles aura lieu du 21 au 22 juin à Meknès. Cette compétition réunira une cinquantaine de pilotes de plusieurs nationalités. Une cinquantaine de pilotes, toutes catégories confondues, prendront part à la finale de la Formule Nationale de course automobile, baptisée « Trophée Palio ». Cette course, la sixième depuis le début de la compétition l'année dernière, aura lieu à Meknès les samedi 20 et dimanche 21 juin courant. Organisée par l'écurie du Grand Ismaïlia, la course se disputera en quatre catégories en plus du groupe Palio (celui de la Formule Nationale). Il s'agit des M1 ou moins de 1600 cm3, des M2 (entre 1600 et 1800 cm3), des M3 (entre 1800 et 2000 cm3) et des M4 ou les turbo compressés. Le samedi sera réservé à l'arrivée des pilotes alors que les essais libres auront lieu l'après-midi du même jour de 15h à 17h. Dimanche matin, auront lieu les essais chronométrés avant que la course proprement dite ne se déroule ce deuxième jour de la compétition de 15h à 18h. Pour Jamal Zakari, président du club organisateur, les préparatifs vont bon train. «Nous prévoyons la participation de pilotes de quatre nationalités : des Italiens, Français, Espagnols et bien sûr des Marocains, ce qui ne manquera pas de rehausser le niveau de la compétition», explique-t-il. En effet, si le titre de cette Formule Nationale est pratiquement acquis pour Robert Cantarel du Racing Universitaire de Casablanca (RUC) après quatre victoires et une seconde place, rien n'est encore joué pour la seconde place du classement général. Deux pilotes se la disputent. Il s'agit d'Eric Parlanti, un autre pilote du RUC, et de Hassan Cherradi. La difficulté de ce genre de course réside dans la conduite de petits véhicules. La moindre petite erreur devient alors fatale pour le reste de la course. Le pilote doit rester vigilent aussi bien au talon-pointe, au freinage, à la pression des pneumatiques qu'au régime moteur. La course automobile de Meknès se déroule aussi sous le signe de la solidarité avec les familles des victimes des attentats du 16 mai dernier. «C'est notre manière à nous, adeptes de cette discipline sportive, de dire non au terrorisme et à la haine. Des banderoles seront affichées tout au long du circuit», explique Jamal Zakari, qui est également vice-président de la Fédération royale marocaine des sports automobiles (FRMSA). Ce dernier ne cache pas son optimisme quant à la réussite de ce circuit meknassi. «Nous ne sommes pas à notre première course. Depuis août 1995, date de la création du club, nous avons organisé quelque neuf circuits et quatre rallye», précise-t-il. Il est à signaler que l'Ecurie du Grand Ismailia a été derrière l'organisation de deux course à Ifrane, en 1996 et 1997 et deux autres à Fès (1999 et 2000). Ce troisième circuit de vitesse de Meknès est également la troisième course du calendrier de la Fédération royale marocaine des sports automobiles. La première a eu lieu à Tétouan alors que la seconde s'est déroulée à Settat. Organisé par L'ASA Gazelles, ce deuxième circuit a connu la participation de grands noms de ce sport au Maroc. Ainsi, Galliana a eu le dernier mot dans la catégorie M1. Pour sa part, Marciano s'est illustré chez les M2, Max Cohen Olivar chez les M3 et Benebgui dans la catégorie des M4. La Formule Nationale a bien évidemment été dominée par Robert Cantarel du RUC. Cette finale de la Formule nationale est sûrement l'occasion de rapprocher les sports mécaniques des Marocains. En effet, rares sont ceux qui connaissent nos pilotes champions dont certains sont par contre connus à l'étranger. Le bureau fédéral a encore du pain sur la planche pour faire connaître cette discipline auprès d'un large public.