Les travaux du 2ème Salon international du gaz et pétrole (MIOG 2003) se sont ouverts, dimanche soir à Marrakech, avec la participation de professionnels et d'experts nationaux et étrangers et des principaux opérateurs de l'industrie gaz et de pétrole des cinq continents. Initiée par International Exhibition and Conférences (IEC Maroc) en partenariat avec la Société Anonyme Marocaine de l'Industrie du Raffinage (SAMIR), cette rencontre de quatre jours qui se tient sous le thème "Afrique du Nord, de la production à la distribution" constitue un forum privilégié pour découvrir les dernières nouveautés et technologies d'un secteur clef pour les économies nationales. Ce congrès permet également aux entreprises marocaines et internationales de présenter leur savoir-faire et leurs innovations dans une industrie en constante évolution et offre le cadre idéal pour le renforcement de partenariats de nature à optimiser le développement de la coopération internationale dans le domaine de l'industrie gaz-pétrole. S'exprimant à l'ouverture de cette manifestation de grande portée scientifique et économique, M. Abderrahmane Saaidi, administrateur directeur général de la SAMIR, a affirmé que le pétrole et le gaz demeureront pour longtemps la source fiable du système énergétique mondial et que la dépendance accrue de pays en développement, tel le Maroc, à l'égard des importations de pétrole exige la mise en oeuvre de moyens appropriés pour réduire les risques et les coûts liés à l'approvisionnement. Conscient du rôle important du secteur pétrolier dans le développement économique et social, le Maroc a adopté, dès son indépendance, une politique énergétique basée sur l'encouragement de l'exploration pétrolière et la mise en place d'un outil performant de raffinage national, a-t-il précisé. Citant des études récentes, Saaidi a souligné que le développement économique mondial et la croissance démographique aboutiront à un accroissement substantiel de la demande d'énergie au cours des 20 prochaines années. Le monde énergétique, marqué par des perturbations à répétition, reste animé par une dynamique sans fin, a-t-il ajouté, faisant remarquer dan ce sens que la libéralisation des échanges, l'évolution des normes et spécifications, la mise à niveau de l'outil de raffinage et l'introduction de nouvelles sources d'énergie sont autant de défis majeurs pour les secteurs du pétrole et du gaz. Pour sa part, le vice-président du Groupement des Pétroliers du Maroc (GPM), M. Michel Faure, a estimé que dans le contexte de l'évolution des standards internationaux de qualité de carburants, le Maroc doit s'adapter à cette nouvelle donne tant pour la protection de son environnement naturel que pour la satisfaction de ses consommateurs internes.