Souvenons-nous, il y a un an la Fête de la musique programmée de longue date devait produire sur scène de grandes stars internationales, aux cachets mirobolants. Souvenons-nous, il y a un an la Fête de la musique programmée de longue date devait produire sur scène de grandes stars internationales, aux cachets mirobolants. Les attentats du 16 mai changeaient dramatiquement la donne et mettaient les autorités devant un choix cruel : annuler purement et simplement la Fête de la musique (ce qui, quelque part, faisait le jeu des terroristes) ou bien revoir -en moins d'un mois- la programmation et changer la «tonalité» de cette fête. Le wali, M'hammed Dryef fit alors un choix courageux : maintenir la fête de la musique mais la placer sous le signe de la proximité, des jeunes talents et du bénévolat. Pour cela, il fit le pari de faire confiance aux associations de jeunes des quartiers populaires et leur confie la programmation et l'organisation. Ce fut un beau succès, et avec l'aide du Conseil régional du tourisme, tout Casablanca fit de la musique. Cette année, le principe de mette en avant les jeunes musiciens casablancais et de privilégier la proximité sont plus que jamais d'actualité : ainsi le samedi 19 juin de 18h à 22h, de multiples lieux seront animés par les jeunes, dans chaque préfecture : jardins publics, places, lieux symboliques… De «grands-frères» -artistes confirmés- les épauleront : Nass El Giwane, Lemchaheb, Jil Jilala, Tagadda… Le dimanche 20 juin, en après-midi, c'est le public familial qui sera privilégié par la projection de films musicaux sur écrans géants répartis dans le Grand Casablanca. Le lundi 21, au soir, grâce au CRT ce sont les hôtels et les lieux touristiques qui fêteront cette Journée mondiale de la musique. C'est dans ce contexte que le wali de Casablanca a annoncé mardi soir, la tenue en 2005 du «Premier Festival de Casablanca». Enfin, notre mégapole -à l'instar des autre grandes villes- aura son festival. Initiative heureuse, susceptible d'ajouter au rayonnement de Casablanca sur bien des plans : artistique, touristique, économique… En mettant l'accent, dans son intervention, sur le fait que ce festival devait être celui de tous les Casablancais, en citant particulièrement la jeunesse, le wali a fixé le «cahier des charges». Casa qui bouge, Casa qui innove, Casa qui fait parler d'elle positivement, c'est en fait un véritable projet, fédérateur d'énergies pour tout Casablanca, qui se met en marche et qui durant une année de préparation va nous «mettre la fièvre». La réussite de ce beau projet est notre affaire à tous. Merci Monsieur la wali, d'avoir eu l'idée de nous l'offrir !