Selon les chiffres publiés par la direction de l'aéroport Hassan 1er de Laâyoune, le nombre de passagers ayant transité par cet aéroport en 2012 a atteint 101.684 passagers, ce qui représente une diminution d'environ 5% par rapport à 2011, qui a enregistré 106.000 passagers. L'aéroport a enregistré 2.132 vols entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012 contre 2.130 en 2011. L'aéroport Hassan Ier de Laâyoune, qui s'étend sur une superficie de 7,5 ha dont 4 ha réservés à l'aviation commerciale, a une capacité d'accueil de 500.000 passagers chaque année. Cet aéroport dispose de deux salles d'accueil, deux salles d'embarquement au lieu d'une seule auparavant, pouvant traiter deux vols en même temps, ainsi que d'un hall public de 1.000 m2, de quatre comptoirs d'enregistrement, de quatre autres sas de contrôle de police et douane au départ, d'une salle d'arrivée et de livraison de bagages, ainsi que de divers services et commerces. La capacité d'accueil annuelle de cet aéroport est de 500.000 passagers. Construit par Feu Hassan II en 1985, l'aéroport Hassan 1er joue un rôle capital dans le développement socio-économique de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, en assurant son ouverture sur le monde, ainsi cet aéroport assure depuis 2005 des liaisons aériennes régulières entre la ville de Laâyoune et Las Palmas aux Iles Canaries, où réside un grand nombre de Marocains résidant à l'étranger issus des provinces du Sud. Cette liaison permet aux Canariens de mieux connaître les provinces du Sud du Maroc, et également offre la possibilité aux touristes en visite à ces îles de se rendre au Sahara marocain en moins d'une demi-heure, et qui leur assure un dépaysement total. A cela s'ajoutent des liaisons avec Casablanca à des taris promotionnels et récemment avec la ville d'Agadir pour encourager les touristes à se rendre dans les provinces du Sud du Royaume qui regorgent d'atouts touristiques non encore exploités. Toutefois, les hommes d'affaires et commerçants basés dans cette région réclament la réouverture de la ligne maritime entre le port de Laâyoune et celui de Las Palmas, et qui devra, selon eux, ouvrir de nouveaux horizons et aura des effets positifs sur l'économie régionale.