Le terrorisme est un phénomène qui n'a ni couleur ni religion, ce qui nécessite la mobilisation et la vigilance, a expliqué Mme Khammal, présidente de l'Association des victimes du 16 mai. Dans un entretien avec la MAP, Mme Khammal, qui a elle-même perdu son époux Abdelouahed et son fils Taïeb lors des attentats contre "La Casa Espana", a fait savoir que le souvenir des actes terroristes qui ont visé Casablanca il y a une année, sera marqué par la présence de certaines familles des victimes des événements du 11 mars à Madrid. Il s'agit là de l'illustration parfaite de la solidarité du peuple contre la barbarie et l'obscurantisme et un témoignage d'amour, de paix et de tolérance, a-t-elle souligné Dans cette optique, l'Association, qui se remémore ces actes tragiques sous le signe « pour ne pas oublier », a explqiqué que ces attentats ne sont pas ressentis par les victimes comme "une épreuve passagère, mais une souffrance quotidienne", a indiqué Mme Khammal. Mais la haute sollicitude royale à l'égard des victimes, a-t-elle souligné, a grandement contribué à réduire l'impact des souffrances à travers une série d'initiatives, dont l'inauguration d'une plaque commémoraive des attentats du 16 mai. Pour essayer d'effacer les séquelles de ces actes ignobles qui ont profondément choqué les Marocains, l'Association a prévu à cette occasion l'organisation de plusieurs activités éducatives et socioculturelles, dont le but est de consacrer les valeurs de coexistence et d'ouverture sur les autres cultures et civilisations, a souligné Mme Khammal.