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Des séquestrés veulent rester au Maroc
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 10 - 05 - 2004

Le HCR a enregistré 12.000 demandes de visites au Maroc de la part des Marocains retenus dans les camps de Tindouf. Deux d'entre eux n'ont pas voulu regagner les camps du polisario. Pendant ce temps, le chef du polisario, Mohamed Abdelaziz, affiche dans la presse espagnole des preuves supplémentaires de son désarroi.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Pas moins de 12 000 personnes, vivant à Tindouf, ont fait part de leur volonté de rendre visite à leurs proches au Maroc. La liste des inscrits augmente chaque jour.
Le Haut commissariat aux Réfugiés (HCR) supervise le programme d'échange de visites entre les familles qui vivent à Tindouf en Algérie, et leurs parents établis au Maroc. «Le nombre croissant des inscrits dans ce programme nécessite une lecture», explique à ALM Hamid Chabar, gouverneur chargé de la coordination avec la MINURSO. Quelle lecture ? «Celle d'un message clair adressé à ceux qui les séquestrent dans les camps de Tindouf», répond sans hésiter Hamid Chabar. Ce message est d'autant accablant pour les propagandistes polisariens que deux femmes, qui ont fait le voyage des camps de Tindouf au Maroc, ont exprimé au HCR leur volonté de rester au pays. Lghalia Lahzam «a pris un grand risque en venant au Maroc, alors qu'elle était à sa dernière semaine de grossesse», explique M. Chabar. A l'hôpital Hassan II de Dakhla, elle a donné naissance à un garçon qu'elle a nommé Mohammed. Sa sœur Fouila lui a emboîté le pas, puisqu'elle a informé le HCR de sa détermination à rester au Royaume. Cet organisme prend en considération les décisions des personnes, quand elles choisissent de rester avec leurs proches. Et ce n'est pas la seule nouvelle qui embarrasse le polisario.
Désormais, le vent propagandiste des polisariens n'emporte plus sur son passage que les illusions de ceux qui le soufflent. Même leur patron, Mohamed Abdelaziz, est contraint d'admettre que la donne a changé. Dans un entretien, publié dans l'édition du jeudi 6 mai par le quotidien espagnol «ABC», le chef des polisariens tente vainement de sauver la face. Il accable la France et dicte au chef du gouvernement espagnol la conduite à suivre : «Il serait un contresens qu'un gouvernement de gauche renonce à la défense du principe d'autodétermination dans une question de décolonisation».
Le patron du polisario est contraint de donner des recommandations à Luis Rodriguez Zapatero, par voie de presse, parce qu'il est marginalisé d'un dossier dont il se considère comme l'acteur principal. Interrogé sur d'éventuels contacts avec le nouveau gouvernement espagnol, Mohamed Abdelaziz répond : «J'ignore les détails de ce “grand accord“ auquel se réfère M. Zapatero au cours de sa visite au Maroc. Comme étant partie principale dans ce conflit, nous n'avons reçu, jusqu'à présent, aucune communication officielle. Pour ma part, je suis prêt à m'entretenir avec le président espagnol dans le lieu et le moment qui lui conviennent le plus». La phrase vaut son pesant en or et confirme les informations relatives à un règlement du conflit du Sahara entre les vrais concernés: le Maroc, l'Algérie, la France et l'Espagne.
Autre sujet d'inquiétude pour le chef du polisario : le terrorisme qui fleurit grâce aux trafics de tous genres auxquels se livrent les responsables polisariens et à la présence de 10 000 combattants armés à Tindouf.
Interrogé à ce propos, il a formulé une réponse convenue : «C'est une basse opération de propagande, qui ne nous dérange pas. S'il reste encore un coin dans le monde arabe et islamique immunisé contre l'extrémisme islamique, c'est bien le Sahara occidental». Personne ne peut contredire le patron du polisario s'il désigne le Sahara tel qu'il est sécurisé sous souveraineté marocaine.
Mais s'il parle du lopin de désert où campent les polisariens en Algérie, sa réponse ne dupe personne. Tout le monde sait aujourd'hui que les camps de Tindouf constituent un havre de paix pour de nombreux terroristes.


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