ALM : Vous présentez pour la première fois le spectacle ballet «Battements et souffles», le 26 novembre au Théâtre national Mohammed V de Rabat, parlez-nous de ce spectacle… Saïd El Ouardi : Le spectacle «Battements et souffles» est organisé par l'atelier des arts chorégraphiques de l'Association des lauréats des instituts artistiques au Maroc et l'association hollandaise Gemengd Goed. Ce spectacle ballet se produira pour la première au Maroc. Il sera présenté en deux parties. La première dédiée au spectacle ballet «Battements» et la deuxième sera consacrée au spectacle «Souffles», un ensemble d'expressions corporelles qui seront présentées par la chorégraphe hollandaise Truusje Graste.Il verra la participation de quatre danseuses hollandaises et cinq marocains. Quelle signification donnez-vous à ce spectacle ? Nous voulons à travers ce spectacle montrer au monde que malgré les différences des cultures, on a le même cœur et on danse sur les mêmes battements. Quelle en est la particularité ? Le spectacle réunira un mélange de danses. Il contient sept scènes et chacune se caractérise par une danse particulière. Parmi lesquelles, je cite le hip-hop, le gnaoui, l'oriental, le break dance et autres. Quelle place l'expression corporelle occupe-t-elle dans notre culture marocaine ? Je peux dire qu'avant, les chorégraphes n'avaient pas la place qu'ils méritaient, mais maintenant ils l'ont eue. Vous êtes écrivain, metteur en scène et chorégraphe, comment réconciliez-vous entre ces trois ? Avant j'étais professeur au théâtre, j'ai commencé à m'intéresser aux chorégraphies et aux expressions corporelles. J'ai essayé de développer mon travail. J'étais un ancien élève au conservatoire de la musique où je faisais la danse en cachette car c'était honteux qu'un garçon en fasse. Quels sont vos projets ? Je vais continuer à faire de la danse et du théâtre à Amsterdam aux Pays-Bas.