Actionnaire historique, l'assureur nippon ne détient plus que 2,86 % du capital et 4,97 % des droits de vote de la grande banque française. Comme d'autres actionnaires historiques de la Société Générale, Meiji Life lève le pied. L'assureur japonais ne contrôle plus que 2,86 % du capital et 4,97 % des droits de vote de la banque française, a annoncé le Conseil des Marchés Financiers (CMF). La compagnie nippone détenait précédemment 3,24 % du capital et 5,63 % des droits de vote de la Société Générale, selon une notice d'information publiée par cette dernière sur son programme de rachat d'actions. Cette vente partielle de titres ne serait cependant pas à mettre sur le compte d'un désengagement de Meiji Life. L'assureur japonais aurait simplement souhaité réaliser une partie de ses plus-values sur cette participation très ancienne dans la banque française. Le moment est d'ailleurs bien choisi, le titre Société Générale ayant atteint un sommet qu'il n'avait pas connu depuis le début du mois de juillet 2001. Reste que la composition du capital de la banque française a beaucoup évolué ces derniers mois. L'espagnol SCH a ainsi diminué de 4,5% à 1,53% sa part dans le groupe, et annoncé fin janvier la vente de cette part résiduelle, qu'il détenait toujours au 20 février 2002. Sanctionnant un partenariat moins fructueux qu'attendu, la décision de la banque ibère est à rapprocher de celle d'un autre actionnaire historique de la Générale, CGNU. L'assureur britannique a annoncé, il y a plus d'un an, qu'il ramènerait sa part à 4,3 %, en cédant notamment 2 % de la banque française aux fondations actionnaires UniCredito. L'opération ne s'est cependant toujours pas concrétisée, et CGNU détient encore 6,8 % du capital et 8,2 % des droits de vote de la Société Générale. Alors qu'en 1999, la bataille boursière entre la BNP et la Société Générale avait resserré les liens de cette dernière avec le SCH et CGNU, ces allégements successifs laissent aujourd'hui le tour de table de la banque un peu plus à découvert. Avec 7,38% du capital et 12,3% des droits de vote, les salariés de la Générale en sont désormais, et de loin, le premier actionnaire.