ALM : Parlez-nous de votre expérience dans le film «Femme en miroirs» de Saâd Chraïbi? Meryem Zaimi : Ma participation à ce film a été très enrichissante. Je suis heureuse d'avoir pris part au long métrage «Femme en miroirs» de Saâd Chraïbi projeté actuellement dans les salles. J'ai beaucoup aimé le scénario ainsi que mon rôle dans ce film. Le rôle de «Loubaba» que j'ai incarné est très complexe et difficile à jouer. Il m'a fallu beaucoup d'efforts pour réussir ce rôle. C'est un rôle qui se caractérise par le changement des traits de caractère selon la situation dans laquelle évolue le personnage. J'ai bien aimé le travail avec le réalisateur Saâd Chraïbi qui m'a fait confiance et m'a donné la chance de participer à son film. Que préférez-vous le plus, le théâtre ou le cinéma ? J'aime les deux, et le théâtre et le cinéma, même si il y a beaucoup de différences entre les deux. Les deux nécessitent un effort physique et moral. Sur les planches du théâtre, j'aime m'exprimer et j'aime extérioriser mes émotions. L'acteur au théâtre est responsable de son travail car il est en contact direct avec le public, il ne doit pas faire d'erreurs. Ainsi, au théâtre, on peut déceler dans l'immédiat le jugement du spectateur sur le rôle ou sur la pièce qu'on interprète devant lui. Quant au cinéma, dans ce dernier, une scène peut durer cinq ou six minutes. L'acteur peut aussi avoir l'occasion de répéter la scène à maintes reprises. On vous voit rarement sur le grand écran, quelle en est la raison ? Bien évidemment, je suis plus attachée au théâtre qu'au cinéma. Je viens de commencer ma carrière artistique. Cela fait trois ans que j'ai décroché mon diplôme de l'Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle de Rabat. J'ai eu l'occasion de participer jusqu'à présent dans deux longs métrages, le premier «Terminus des anges» de Narjiss El Najar, Mohamed Mouftakir et Hicham Laâsri. Le deuxième «Femmes en miroirs» est signé Saâd Chraïbi. Je peux m'estimer chanceuse de travailler avec Narjiss car je la considère comme un emblème du cinéma, autant pour Saâd Chraïbi, un réalisateur connu pour ses œuvres cinématographiques. Mes premières apparitions sur le petit écran étaient grâce au téléfilm de Hakim Nouri «Victimes», puis l'un des épisodes de la série «Yak hna jirane» de Driss Roukh. J'ai aussi eu une participation dans une série de Laila Triki. Il s'agit d'un rôle que j'ai beaucoup aimé et défendu. Quel rôle rêvez-vous de jouer? Je viens de jouer un rôle dans une pièce de théâtre que j'aimerais bien incarner au cinéma. Il s'agit du rôle d'une militante qui revendique ses droits au sein de la société. C'est une personne malade qui subit des troubles psychiques, et qui malgré cela s'exprime et dit des choses que les autres n'arrivent pas à aborder. Comment pouvez-vous décrire votre personnalité? Je suis très simple, sensible et tolérante. J'aime m'amuser et vivre ma vie comme toutes les jeunes femmes. J'aime sortir avec mes amies. Libre d'esprit et sociable, je suis quelqu'un qui accepte la différence. Ce qui me caractérise, c'est que je suis hyper active et me retrouve des fois au bout des mes forces. Quelle place occupe l'amour dans votre vie ? Comme tout être humain, je ne peux pas vivre sans amour. J'aime les personnes qui m'entourent, que ce soit la famille ou les amis. Je ne peux pas passer la journée sans éprouver, donner et recevoir de l'amour. Exercez-vous autres activités? J'aime pratiquer la danse en particulier la salsa que j'exerce à chaque fois que je me sens stressée ou tendue. J'aime aussi regarder des films durant mon temps libre. Je me retrouve dans la lecture lorsque je dispose d'un petit moment de libre. Quels sont vos projets ? Côté théâtre, je prépare deux rôles pour deux pièces de théâtre. En ce qui concerne le cinéma, j'ai participé au nouveau film «Zéro» de Nourddine Lkhmari. Un dernier mot pour les lecteurs d'ALM ? Merci de me faire confiance et de me soutenir. J'espère être à la hauteur de vos attentes et de vos exigences.