«Nous sommes leaders sur le marché avec nos limousines classes S, E et C. Donc la position de marché qui nous est promise sur le segment des petits modèles haut de gamme est évidente», a déclaré le président de son directoire Dieter Zetsche, dans le cadre d'une interview au Financial Times publiée lundi dernier. «En ce qui concerne les chiffres d'affaires et les bénéfices, nous devançons clairement BMW et Audi. C'est la position que nous voulons maintenir et accroître», a-t-il ajouté. Le président du directoire a précisé que Daimler avait été approché par General Motors et que des discussions avaient été engagées avec Volkswagen et Fiat sur de possibles alliances avant que la décision soit prise de nouer un partenariat avec Renault. Daimler a discuté avec Fiat, VW, BMW mais également des concurrents japonais ainsi que GM, a-t-il précisé. «Il n'y a quasiment pas un seul constructeur automobile qui ne nous ait pas approché. Mais nous sommes arrivés à la nette conclusion que c'était (Renault) définitivement la meilleure option», a-t-il déclaré. Renault-Nissan et Daimler ont annoncé début avril une «coopération stratégique étendue» prévoyant la mise en commun de moteurs, une plate-forme commune dans les petites voitures et le développement d'un nouvel utilitaire.