Directeur général du GPBM, El Hadi Chaibainou est victime d'une campagne de dénigrement par voie de presse. C'est l'ensemble du groupement et surtout son président Othmane Benjelloun, qui pour des raisons inavouées, sont visés par ces attaques insidieuses. Le Groupement professionel des banques du Maroc (GPBM) est au centre d'une affaire qui n'en est pas une. Une foultitude de pièces comptables manipulées (voir rubrique Instantanés ALM n° 624) continue à circuler dans les rédactions de certains journaux nationaux. L'objectif inavoué de cette entreprise douteuse, accréditer la thèse d'une gabegie financière qui sévirerait dans ce groupement pour salir son image auprès du public. Vieux procédé qui ne trompe que ses instigateurs. De source bancaire sûre, le rapport d'audit, réalisé par le cabinet KMPG, a été finalisé. La même source confirme que le contenu du document a mis à jour des comptes conformes et réguliers soutenus par des décisions dûment signées par le président du groupement, Othmane Benjelloun, pour tout ce qui est relatif à la régularisation des salaires, primes et droits aux congés du directeur général El Hadi Chaibainou. Les comptes des autres rubriques comme les dépenses non budgétisées et les autres frais (téléphone, hôtels, ordres de virement de chèques) ont été également vérifiés et apurés en conformité avec les résolutions du Conseil d'administration du 31 janvier 2003 et de l'assemblée générale du 29 juillet 2003. En somme, pas l'ombre d'une anomalie comptable ou financière n'a été relevée par les auditeurs externes. Alors à quoi rime cette campagne anti-GPBM et son directeur-général ? Pourquoi monter en épingle une fausse affaire allant jusqu'à mettre en cause la crédibilité du système financier marocain? El Hadi Chaibainou, 42 ans, est un cadre salarié du GPBM dont il a gravi tous les échelons. Il y fit son entrée en 1986 en tant qu'attaché de direction puis, il occupera successivement au fil des promotions les postes de chargé de mission, de directeur, de secrétaire général, de délégué général adjoint, de directeur général par intérim et enfin de directeur général. Homme sérieux et rigoureux, bosseur et honnête, ce docteur d'État en informatique juridique et droit de l'informatique, également titulaire de plusieurs diplômes en droit privé et en droit des assurances, a fait du bon travail au GPBM. Ici, il a mené, en accord avec les membres du groupement que sont les banques, une politique de restructuration qui a porté ses fruits. C'est certainement cette opération de réorganisation couronnée de succès et pour laquelle il a reçu les félicitations des membres du Conseil du GPBM qui lui vaut aujourd'hui la cabale dont il est l'objet. La ficelle est grosse. De l'avis des observateurs, les auteurs de cette campagne calomnieuse se servent du groupement et de son directeur général pour atteindre directement le président Othmane Benjelloun. C'est lui qui est visé par ces attaques insidieuses qui ont ceci de particulier qu'elles sont récurrentes ces derniers temps. Tout se passe comme si tous les prétextes étaient bons pour s'en prendre au patron de la BMCE Bank. Si ce n'est pas de l'acharnement, cela y ressemble fortement. Voilà que le GPBM est à son tour pris à partie et à travers lui l'ensemble du système financier marocain que l'on voudrait présenter comme une institution accablée de tous les maux.