Les travaux d'un atelier arabe, sur le thème « la stratégie du mouvement arabe des droits de l'homme dans le contexte des derniers événements internationaux », se sont ouverts vendredi à Rabat. L'atelier, organisé par le Progamme arabe des activistes en matière de droits de l'homme, en collaboration avec l'Organisation arabe des jeunes avocats et du ministère des Droits de l'homme, s'est poursuivi jusqu'à samedi, avec la participation de représentants, en matière des droits de l'Homme, de Syrie, Bahrein, Egypte, Tunisie, Mauritanie, ainsi que de participants venus de de France, de Grande-Bretagne et des Pays-Bas. Le ministre des Droits de l'Homme, Mohamed Aujjar, a indiqué, dans une allocution d'ouverture, que cette rencontre participe aux efforts visant à consacrer le droit international et le référentiel en matière des droits de l'homme, et faire face aux problèmes qui se posent dans ce domaine. Exprimant son inquiétude face aux menaces contre la paix et la stabilité, à travers le monde, devant le recul des valeurs de paix, de dialogue et de tolérance, il a évoqué ainsi les souffrances quotidiennes qu'endure le peuple palestinien, appelant le Mouvement arabe des droits de l'homme et l'ensemble des activistes à promouvoir les principes de droit, d'équité et de dignité. Le ministre a noté que le Maroc qui fait de la promotion des droits de l'homme une question centrale, réaffirme sa détermination à poursuivre le processus démocratique pour la réalisation de son projet sociétal, politique et moderniste, relevant que les derniers événements internationaux et locaux, dont ceux de Casablanca, n'empêcheront pas le Maroc de poursuivre ses efforts pour la consécration de l'Etat de droit. De son côté, le directeur exécutif du Progamme arabe des droits de l'Homme, Hajjaj Naïl, a affirmé que les événements du 11 septembre 2001, qui ont ébranlé les Etats-Unis, avaient eu un impact négatif sur le processus démocratique et politique dans le monde arabe, rappelant la violation par les Etats-Unis de la légalité internationale. Le président de l'Organisation arabe des jeunes avocats, Chaouki Tayeb, a indiqué, pour sa part, que la chute de Bagdad et l'occupation de l'Irak par la coalition américano-britannique ont constitué "un choc" pour les défenseurs des droits de l'homme.