La Libye abrite du 6 au 9 septembre les travaux de la 2ème conférence islamique des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Une occasion pour refléchir à une stratégie arabo-islamique en la matière. Il va sans dire que l'absence d'une stratégie arabe et musulmane dans le domaine de la recherche scientifique, constitue l'un des handicaps majeurs des politiques des pays concernés. Pour remédier à cette défaillance, les gouvernements arabo-islamiques tentent de rattraper le temps perdu, en redoublant d'efforts et à travers la tenue d'une série de réunions. Dans ce cadre, le ministre délégué chargé de la Recherche scientifique, Omar Fassi Fehri, conduit la délégation marocaine aux travaux de la deuxième conférence islamique des ministres de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, tenue du 6 au 9 septembre à Tripoli, en Libye. Les participants à cette rencontre, organisée sous le thème « promotion des sciences et de la technologie dans le monde islamique », se penchent sur l'examen de la mise en application de la stratégie de développement de la recherche scientifique dans les pays islamiques, indique un communiqué du ministère. L'ordre du jour de cette conférence s'articule autour de l'étude des rapports et projets relatifs à la recherche scientifique qui sont présentés par les chefs des délégations et l'exécution des programmes adoptés entre les deux conférences. Les participants examinent également une série de projets relatifs notamment à la création du centre de l'ISESCO pour la promotion de la recherche scientifique, de l'instance islamique d'éthique en science et technologie, à la gestion des ressources en eau et à la stratégie de développement de la biotechnologie dans les pays islamiques. La séance de clôture de cette rencontre sera marquée par l'élection des membres du conseil consultatif chargé de l'exécution de la stratégie de développement des sciences et de la technologie dans les pays islamiques. La production arabe en terme de production d'ouvrages scientifiques ne dépasse pas les 2 % de l'ensemble des titres publiés dans le monde, lesquels sont de l'ordre de 500.000 ouvrage par an.