Journées culturelles de la cité portugaise Les journées culturelles de la cité portugaise se tiennent sous le thème «Le classement de la cité portugaise patrimoine universel, un levier de développement local». Ce rendez-vous annuel, initié par l'association « La Cité portugaise » a pour but de sensibiliser les habitants et les visiteurs d'El Jadida à la valeur historique et architecturale de cette majestueuse cité, a indiqué le président de l'association, Ibrahim El Kalii. «En dépit de son classement patrimoine universel de l'Unesco en 2004, ce site peine à retrouver son rayonnement culturel à même de lui permettre de s'ériger en pôle touristique et espace de rencontres et de coexistence civilisationnelle», a-t-il confié. Le programme de ces journées prévoit notamment des activités artistiques, sportives, et des actions visant la propreté de la plage de la ville d'El Jadida. La culture amazighe, pilier du développement L'association «Izenkad pour les arts populaires» organise dans la province de Tata (douar Imitek) son deuxième festival sous le signe «la culture amazigh, pilier principal du développement». Le programme de cette manifestation, organisée en coopération avec l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), prévoit un hommage au poète Ataleb Haj Lahbib, des soirées d'Ahwach, des ateliers, des concours sur la culture amazighe destinés aux jeunes ainsi qu'une conférence sur «Ahwach», précise un communiqué de l'association. Le jardin andalou à la capitale économique La Fondation de culture islamique (FUNCI) de Madrid et la Fondation ONA du Maroc présentent l'exposition «Le Jardin Andalou». Après le grand succès connu en Espagne et au Maroc, «Le Jardin Andalou» arrive à la capitale économique pour partager avec le public casablancais un voyage dans le temps à travers l'Espagne musulmane, une époque où l'art du jardinage était l'une des plus sublimes manifestations de la cohabitation entre les peuples et les cultures. «Le Jardin Andalou», conçue d'après un design innovateur et interactif, est constitué de panneaux explicatifs, de photos et d'illustrations, de maquettes hydrauliques, d'objets ethnographiques, de livres fac-similés traitant de médecine et de botanique anciennes. La peinture en mouvement Omar Bouragba expose ses œuvres sous le thème «La peinture en mouvement». Cet artiste est né en 1945 à Marrakech. Il est poète, il peint en autodidacte depuis 1959. Son séjour à Rabat lui permet de connaître le milieu artistique des années 60. C'est ainsi qu'il se lie d'amitié avec Mekki morcia, qui lui organise sa première exposition personnelle à la Mamounia en 1965. En outre, sa rencontre avec Jilali Gharbaoui et Ahmed Yacoubi fut déterminante dans ses orientations de peintre. De même, en 1968, Abderrahman Serghini lui achète deux tableaux.