ALM : Parlez-nous des débuts de Farouk El Fichaoui ? Farouk El Fichaoui : Mes débuts étaient avec ma soutenance à l'Institut supérieur du cinéma en 1979. Par la suite, j'étais sélectionné par un professeur de l'institut pour jouer dans un feuilleton intitulé «Baba Abdou». Puis, j'étais sélectionné par des réalisateurs pour faire mon premier pas dans le monde du 7ème art, avec le film «Al Machbouh», où j'ai joué à côté de la star Adel Imam et la diva Souad Housni . Quels sont les facteurs qui vous ont poussés à faire carrière dans le cinéma ? Le cinéma avant tout est une culture. C'est un art vivant qui reste gravé dans les mémoires. Même s'il connaît une crise ces dernières années, je reste optimiste quant à son avenir et suis disposé à donner mon savoir-faire pour rendre service. Quel est le rôle qui ressemble le plus à votre personnalité? Il faut jouer le rôle avec une crédibilité et sensation et avec sincérité. Il faut que cela vienne du cœur. Par exemple, dans mon dernier film « Alouane Al Sama Asabaa », j'ai interprété un rôle qui a beaucoup de points communs avec ma personne. Et c'est un film que j'aime beaucoup. Avec quel artiste vous aimez partager la vedette? Pour être franc avec vous, c'est la diva Souad Housni. J'étais honoré de travailler avec elle, c'est une star talentueuse, dotée d'un grand cœur. Malheureusement elle nous a quittés si tôt. Pourquoi cette séparation avec l'artiste Soumaya Al Oulfi ? C'est le destin. Mais on est de bons amis et de bons collègues sur le plateau de tournage, sans oublier qu'elle est la mère de mes deux enfants. Quelle est la position du cinéma égyptien parmi les autres du monde arabe. Bien sûr le cinéma égyptien est la première et la plus ancienne. Elle reste la plus créative. Toutefois, je tiens à préciser que le cinéma marocain est sur la bonne voie, de même que le drame syrien et le cinéma tunisien. Farouk El Fichaoui et les rumeurs ? Comment vivez vous ce phénomène? D'abord l'être humain est toujours exposé à beaucoup de choses dans sa vie personnelle comme professionnelle, notamment l'artiste, surtout s'il trouve un grand succès sur la scène artistique. À mon tour, je reconnais le fait que j'ai commis plusieurs erreurs dans ma vie. Finalement je reste un être humain condamné à faire des erreurs. Pensez –vous que votre fils Ahmed pourra suivre vos pas ? Oui, je suis convaincu qu'il réussira dans le monde du 7ème art. Ahmed est talentueux et créatif. Il a toujours de nouvelles idées pour les travaux cinématographiques qu'il entreprend. Il veut toujours créer de nouvelles tendances pour ses sujets. Je crois que c'est son point fort. Je suis persuadé qu'il réussira dans sa vie. Je lui souhaite un très bon parcours, sans oublier bien sûr la nouvelle génération de nos acteurs. Avez-vous pensé vous retirer? Absolument pas. Je continuerais d'interpréter des rôles cinématographiques jusqu'au dernier souffle. Quoi de neuf chez Farouk El Fichaoui ? Je viens de terminer un feuilleton qui s'intitule « Al Taalib ». C'est un film politique. C'est une réalisation du célèbre Mohamed Fadel. Ce film réunit beaucoup de stars de télévision et sera projeté le mois du Ramadan.