Le ministre algérien des finances, M. Mourad Medelsi a jugé «contradictoire de vouloir renforcer les relations économiques entre le Maroc et l'Algérie alors que les frontières sont toujours fermées». Le ministre algérien des finances, M. Mourad Medelsi a jugé «contradictoire de vouloir renforcer les relations économiques entre le Maroc et l'Algérie alors que les frontières sont toujours fermées». Lors d'un point de presse, tenu jeudi au centre de presse du sommet arabe de Beyrouth, M. Medelsi a rappelé avoir eu des entretiens avec le Premier ministre, M. Abderrahmane Youssoufi lors de sa dernière visite au Maroc, et au cours desquels les deux parties avaient examiné les moyens de renforcer les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Algérie. Répondant à une question sur les relations économiques entre le Maroc et l'Algérie, M. Medelsi a estimé que les conditions de développement des deux pays devraient en effet permettre d'intensifier la coopération entre leurs secteurs privés respectifs, notant toutefois que le secteur privé marocain« est beaucoup plus fort que le privé algérien et que les relations économiques entre les pays arabes restent en deçà des niveaux espérés ».