Rien n'est encore fixé pour Abdellah Didane. Ce comédien ne sait toujours pas s'il va profiter ou non des vacances d'été. Il hésite entre travailler et remplir ses engagements familiaux. Comme la majorité des gens du métier, Didane devrait, lui aussi, participer aux préparatifs du Ramadan. «Plusieurs réalisateurs s'attellent, en ce moment, à la production des téléfilms, feuilletons et sitcoms qui seront diffusés sur le petit écran pendant le mois sacré», a-t-il déclaré à ALM. L'acteur a donc reçu plusieurs propositions et devrait prendre la route des plateaux de télévision. Reste qu'il ne peut pas résister aux demandes de sa fille de trois ans. «Si jamais elle insiste pour partir en voyage où pour que je l'accompagne à la piscine, je serais capable d'abandonner mon travail», confie Abdellah Didane qui, comme tous les pères, se soucie du bonheur de son enfant. En veillant, quand même, à ne pas trop le gâter, il n'hésite pas à répondre à ses besoins. C'est sa manière à lui de remplir ses engagements familiaux auxquels il accorde beaucoup d'importance. Sur un coup de tête, Didane peut annoncer à sa famille le départ en vacances dans un endroit qu'il aurait lui-même choisi tout en tenant compte des désirs de ses proches. «Je n'aime pas planifier ma vie ni mes vacances, je préfère les programmes à l'improviste», précise-t-il. Ainsi, il se peut que la famille Didane aille bientôt savourer les plaisirs de l'été à la montagne. «Pour ma fille, il est préférable d'aller respirer les grands airs à la montagne», révèle le comédien. Alors Ifrane ou l'Oukaimden? Là, encore, inutile de poser la question à Didane. Il ne sait toujours pas. Il fait confiance à l'imprévisible et à la spontanéité. Après la montagne, peut-être ce père de famille fera un petit tour du côté de Marrakech où de la ville d'Asilah… qui sait ? Depuis la naissance de sa fille, Abdellah Didane lui consacre tout le temps nécessaire. Il sait qu'elle a besoin de lui et surtout de sa tendresse quitte à laisser tomber son travail pendant un certain moment. L'essentiel, c'est de lui faire plaisir. Abdellah Didane n'a pas un souvenir particulier de ses étés. « Les vacances ne représentaient réellement rien, pour moi. En fait, il y a quelques années, j'étais libre toute l'année ! » reconnaît-il avec un brin d'humour.