Pas de vacances d'été à l'horizon pour Mohamed Khouyi. Cette coqueluche du petit écran a plusieurs projets pour cette saison estivale. Des projets professionnels puisque pendant cette période de l'année, tous les réalisateurs et producteurs s'attellent aux préparatifs du Ramadan. Sitcom, feuilletons et autres séries commencent déjà à être réalisés. Du coup, Mohamed Khouyi est sollicité et ne pourra donc pas profiter de la pause estivale pour se ressourcer. Mais cet acteur n'y voit pas d'inconvénients puisqu'il s'est reposé pendant une quinzaine de jours au printemps. Accompagné de sa famille il s'est rendu à Marrakech pour faire plaisir à ses proches et également pour bénéficier du doux climat de la ville pendant cette période de l'année. «Ma famille aime toujours se rendre à Marrakech durant la saison printanière et comme chaque année, je les ai accompagnés», raconte Mohamed Khouyi. Ce dernier s'apprête à jouer dans un téléfilm de Said Tachfine pour le compte de la TVM. «Je n'ai pas encore lu le scénario, mais le tournage devrait commencer le 10 juillet», précise le comédien. Tout de suite après le dernier coup de manivelle, il devra se lancer dans une autre production. Une œuvre télévisuelle qui va nécessiter près de six mois de tournage. Rien n'est encore finalisé. Mohamed Khouyi n'a pas encore signé de contrats, mais au cas où ce projet se concrétise et qu'il s'engage, l'acteur est sûr de ne pas avoir le temps de souffler. L'engagement semble être l'un de ses traits de caractère. C'est ce qui lui a permis de tenir lors du périple qu'il a entrepris avec un groupe d'amis en 1986. Il s'en rappelle comme si c'était hier. «Avec un groupe d'amis dont Abdelkebir Rgagna, nous avons décidé un soir de goûter à l'aventure et de faire le voyage de Marrakech jusqu'à Fès à pied». Ils étaient tous enthousiastes de faire ce périple et étaient prêts à affronter tous les risques. «Nous étions jeunes, insouciants et sous l'influence des thrillers américains», ajoute Mohamed Khouyi. Arrivés en plein Atlas, le club des aventuriers s'est perdu dans la nuit. «Nous avions demandé à un habitant d'un village de nous montrer la route, mais malgré ça nous nous sommes perdus». Le seul espoir qui leur restait, c'était de suivre un âne. «Cet animal nous a guidé, il nous a montré la lumière». Mohamed Khouyi se rappellera toujours de cette anecdote. Il garde un beau souvenir de cette époque d'insouciance et de liberté.