S'exprimant lors d'une journée d'étude initiée à l'occasion de la journée internationale des migrants (18 décembre) sous le thème "pour des politiques plus humaines de la migration", M. Iyanga a ajouté que la nouvelle stratégie en matière de migration et d'asile, adoptée en 2014 par le gouvernement marocain, assure une meilleure intégration des migrants bénéficiaires de la régularisation exceptionnelle. De son côté, Mamadou Diallo, du collectif des communautés subsahariennes, a indiqué que cette rencontre se veut un cadre de réflexion pour une intégration réussie des migrants, ajoutant que le Maroc ne constitue plus un pays de transit mais plutôt un pays d'accueil pour les migrants. Il a dans ce sens appelé à plus de solidarité à l'égard de cette population démunie en quête de stabilité, de sécurité et de solidarité. Pour sa part, le secrétaire général de l'Organisation démocratique du travail (ODT), Lotfi Ali a indiqué que la mise en œuvre d'une stratégie migratoire basée sur une approche humanitaire conforme aux engagements internationaux du Royaume constitue l'un des piliers majeurs de la nouvelle politique migratoire du Maroc. Il a passé en revue les initiatives importantes qui ont marqué les deux dernières années, notamment l'opération de régularisation des migrants en situation irrégulière, précisant que 92 pc des 27.643 demandes de régularisation ont été acceptées en prenant en considération les recommandations de la Commission nationale des recours. Cette rencontre est initiée par l'ODT, le centre Achourouk pour la démocratie et l'information et les droits de l'Homme (CADIDDH) avec le soutien du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE) et des affaires de la migration, la délégation interministérielle des droits de l'Homme, le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, en collaboration avec les principales associations des migrants au Maroc.