C'est ce qu'a indiqué, lundi 14 décembre 2015 à Marrakech, Cherki Drais ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur précisant que ces mesures disciplinaires prennent la forme d'avertissement, blâme, exclusion définitive du service, entre autres. Selon M.Drais qui s'exprimait lors d'un atelier régional sur la mise en œuvre de la convention contre la torture, organisé durant deux jours par l'Initiative internationale pour la lutte contre la torture (CTI) et le prestigieux think tank britannique Wilton Park, 27 cas sont actuellement entre les mains de la justice. On cite parmi ces cas le dossier d'agents de police exerçant à Casablanca exclus de leurs fonctions, jusqu'à ce que jugement soit rendu, suite à leur poursuite pour avoir brutalisé un individu lors de sa garde à vue. Les mesures disciplinaires prises ont concerné également 4 éléments des forces auxiliaires et 21 autres cas déférés devant la justice, a-t-il affirmé, relevant que d'autres mesures disciplinaires ont été prises à l'encontre de 04, alors que les dossiers de 112 ont été traduits devant la justice entre 2012 et 2015, tandis que 151 auxiliaires d'autorité ont été déférés devant la justice pour usage de la violence, de la violence verbale, et pour intrusion illégale dans les demeures d'autrui. Le responsable a souligné que ces mesures disciplinaires visent à instaurer un concept sécuritaire basé sur la protection de la sécurité et des droits de l'Homme qui sont des concepts inséparables des politiques et des objectifs sociaux des organes sécuritaires, le but étant d'établir de nouvelles relations entre l'autorité et les citoyens, en adaptation avec le respect des droits de l'Homme.