Les deux jeunes filles, arrêtées par la police à Inzegane sur ordre du Parquet compétent pour outrage public à la pudeur, n'ont pas fait l'objet de maltraitance durant leur garde à vue. C'est ce qu'a affirmé la préfecture de police d'Agadir, selon un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) rendu public lundi 6 juillet 2015. La préfecture de police d'Agadir a ainsi démenti les allégations prêtées par certains médias aux deux jeunes filles, selon lesquelles elles auraient fait l'objet de violence verbale par les policiers.
A ce sujet, la DGSN souligne que «l'enquête diligentée par les services administratifs compétents n'a pas pu établir l'utilisation de propos offensants ou dégradants par les éléments de police à l'égard des deux filles». La même source ajoute que «l'enquête a montré que l'intervention des éléments de la police du district provincial d'Inzegane a été décisive dans cette affaire, puisqu'elle a empêché toute atteinte à la sécurité et à l'ordre publics et tout acte de violence qui aurait résulté du rassemblement d'un grand nombre de citoyens sur les lieux de l'intervention, ce qui a permis de garantir la protection physique des deux filles». Le communiqué précise que les procédures menées par les services de police, notamment les déplacements, les constatations et les auditions, se sont déroulées dans le cadre de la loi et sous la supervision du Parquet général compétent. Les policiers «se sont contentés d'enregistrer les dépositions des deux filles dans des procès-verbaux et les ont déférées devant le parquet compétent», conclut la même source.