Ralentissement de la croissance économique en 2014. Le taux s'est fixé à 2,4% à fin décembre contre une performance de 4,7% observée à fin 2013. En une année l'économie marocaine a gagné un additionnel de l'ordre de 23,4 milliards de dirhams. Ainsi, le Produit intérieur brut (PIB) a atteint 924,769 milliards de dirhams à fin décembre 2014 au moment où il se situait autour de 901,366 milliards de dirhams une année auparavant. C'est ce qui ressort de la note d'information du Haut-Commissariat au Plan relative aux comptes nationaux provisoires de 2014. Cette évolution, calculée sur la base 2007, résulte principalement de la contraction de l'activité agricole. Le secteur primaire a, en effet, connu une régression en 2014 au moment où les activités non agricoles ont affiché un rythme d'accroissement modéré. En 2014, la valeur ajoutée agricole a baissé de 2,5% en volume au moment où elle a observé en 2013 une hausse de 17,9%. Le montant généré dans ce sens est de 99,12 milliards de dirhams contre 113,12 milliards de dirhams en 2013. Le secteur secondaire continue sur son trend haussier. Sa valeur ajoutée a atteint en 2014 une hausse de 2% passant, en une année, de 708,728 milliards de dirhams à 731,613 milliards de dirhams. De même, les impôts nets de subventions affectant les produits ont progressé de 13,4% atteignant à fin décembre 94,035 milliards de dirhams contre une valeur de 79,51 milliards de dirhams. Le Haut-Commissariat au Plan souligne, par ailleurs, dans sa note d'information que la croissance économique nationale a été significativement tirée cette année par la demande extérieure qui depuis 2010 affiche pour la première fois une hausse. Les exportations de biens et services ont grimpé de 6,3% en volume contre 0,9% l'année précédente. Les importations se sont améliorées pour la même période de 1,8%. Ainsi, la contribution des échanges extérieurs nets est passée de -0,1 point en 2013 à 1,2 point en 2014. En revanche, la demande intérieure a connu un net ralentissement de son rythme d'augmentation, soit 1% contre 4,2% une année auparavant. Sa contribution est donc passée de 4,8 points en 2013 à 1,2 point en 2014. Les dépenses de consommation finale des ménages se sont chiffrées à 552,59 milliards de dirhams grimpant de 3,2% après une hausse de 3,7% en 2013. La consommation finale publique a également connu un ralentissement évoluant à peine de 1,8%. Ces dépenses ont avoisiné les 183,85 milliards de dirhams. La baisse a également touché la formation brute du capital fixe passant ainsi de 273,392 milliards de dirhams à 272,094 milliards de dirhams à fin décembre. La baisse évaluée est de 0,4% contre une baisse de 1,5% observée l'année précédente. Besoin de financement : 53,87 milliards DH en 2014 Le besoin de financement a poursuivi son allégement en 2014. Il s'est élevé pour ladite période à 53,87 milliards de dirhams contre 69,18 milliards de dirhams l'année précédente. Il est donc passé de 7,7% du PIB en 2013 à 5,8% en 2014. Le revenu brut disponible s'est situé, pour sa part, autour de 985 milliards de dirhams progressant ainsi de 2,4% contre une hausse de 7,3% l'année 2013. Selon le Haut-Commissariat au Plan, ceci résulte de l'augmentation du PIB en valeur de 2,6% conjuguée à la diminution des revenus extérieurs nets de 0,5%. L'épargne nationale brute a vu sa part fléchir dans le PIB. Elle s'est établie à 26,4% du PIB contre 27% en 2013. Sous l'effet de l'amélioration de la consommation finale nationale de 3,2%, l'épargne nationale s'est chiffrée à 243,80 milliards de dirhams. L'investissement brut a constitué 32,2% du PIB en 2014 au lieu de 34,7% en 2013, financé à hauteur de 82% par l'épargne nationale brute contre 78% en 2013.