Nous sommes à Casablanca. La jeune femme se rend à la préfecture de police. Elle porte plainte contre un jeune homme avec lequel elle avait une relation virtuelle remontant à trois ans. Dans sa plainte, elle explique aux enquêteurs de la brigade préfectorale de cybercriminalité qu'elle avait fait sa connaissance par le biais du réseau social Facebook. Il lui a envoyé une invitation qu'elle a rapidement acceptée et le tchat entre les deux a commencé. Il l'a informée qu'il est un neurologue exerçant en Allemagne, veuf, père de deux enfants et qu'il rêve de continuer sa vie sous le même toit en sa compagnie. Il lui a promis de lui rendre visite une fois arrivé au Maroc lors des vacances. Une promesse qu'il n'a pas tenue pour qu'elle coupe tout contact avec lui. Trois ans plus tard, quelqu'un l'appelle au téléphone. Qui est-il ? Il lui demande si elle ne se souvient pas de lui avant de lui rappeler qu'il est ce neurologue d'il y a trois ans. Hors d'elle, elle lui demande de la laisser tranquille. C'est alors qu'il lui a envoyé une vidéo l'enregistrant, chez elle, en chemise de nuit en train de converser avec lui tout en l'informant qu'il dispose d'une vingtaine de vidéos semblables. Pour s'en débarrasser, lui a-t-il expliqué, elle devait lui verser une somme de 1.300 DH. Pour ne pas avoir de problème, elle a accepté et elle l'a rencontré, pour la première fois. Elle fut surprise puisqu'elle a découvert qu'il ne s'agissait que d'un jeune escroc d'une vingtaine d'années qui lui a réclamé, cette fois, 3.500 DH. Elle a acquiescé à sa demande et lui a demandé son adresse afin de lui envoyer la somme par le biais d'une agence de transfert d'argent. Effectivement, elle lui a envoyé une première somme de 1.000 DH. Mais cette fois est n'est pas restée les mains croisées et se voir déplumée chaque fois, elle est allée porter plainte chez la police. Pour l'épingler, une souricière lui a été tendue par les flics. C'est ainsi qu'elle l'a appelé pour se rencontrer une fois encore et lui verser une autre somme de 1.000 DH. À bord de sa voiture, elle est arrivée à sa rencontre. Une fois qu'il y est monté, les flics les ont rejoints pour l'arrêter. Une perquisition chez lui a permis aux enquêteurs de saisir son PC et une carte mémoire.