Décidément, Casablanca Finance City Authority (CFC) cumule les prix et distinctions. Cette fois-ci, c'est à Abidjan et par les mains de Donald Kaberuka, président de la Banque Africaine de développement (BAD), que le nouveau pôle économique et financier marocain a été primé. Il a décroché le «Grand prix des bâtisseurs de l'économie africaine» lors du forum et dîner de gala éponyme. Cette nouvelle distinction africaine a donc été remise à Saïd Ibrahimi, CEO de Casablanca Finance City Authority, qui a reçu le prix au nom de la BAD des mains de M. Kaberuka. La cérémonie s'est déroulée dans la capitale économique ivoirienne à l'occasion de la tenue de la sixième édition de ce prix dédié aux «success-stories» en Afrique. En gros, ce nouveau prix consacre le positionnement de Casablanca en tant que pôle économique et financier en Afrique et porte d'entrée pour les investissements orientés vers les marchés en pleine croissance du continent. La distinction africaine représente également une reconnaissance pour la stratégie de CFC, qui s'inscrit au diapason des choix opérés par le Maroc en faveur d'un partenariat renforcé avec les autres pays africains. Il faut noter en ce sens que cette distinction intervient en récompense des performances réalisées par CFC, qui occupe désormais la 2ème place en Afrique dans le Global Financial Centre Index de Londres (GFCI). Un index reconnu comme la référence dans le classement des centres financiers à l'échelle internationale et où Casablanca occupe la 62ème place mondiale parmi 83 centres financiers internationaux. Elle n'est, donc, pas très loin de Johannesburg qui est la place africaine la mieux classée occupant cette année le 50ème rang. Rappelons que CFC avait également obtenu le prix du «Middle East Capital Markets Summit & Awards» de Dubaï, qui a été décerné à la place financière de Casablanca en octobre 2014. A noter que cette édition du Prix des bâtisseurs de l'économie africaine à laquelle ont participé plus de 300 officiels, CEO, chefs d'entreprises, opérateurs économiques africains et internationaux, dirigeants d'ONG, a été consacrée aux «défis de la croissance durable et inclusive» qui se posent au secteur privé en Afrique. Ainsi, le parterre d'intervenants issus des quatre coins du continent, parmi lesquels Saïd Ibrahimi, a eu à débattre des moyens pour le secteur privé de contribuer à l'intégration économique de l'Afrique, des stratégies pour l'éclosion de champions africains, des défis de la réussite et du partage, et de l'entrepreneuriat féminin.