Dans sa dernière communication, la confédération s'est déclarée prête «à apporter une pierre essentielle à l'édifice de modernisation du climat social au Maroc», et ce dans un esprit de partenariat public-privé effectif. La CGEM a souligné dans ce sens que « depuis l'entrée en vigueur de l'IPE, 3.620 demandes jugées éligibles sont en instance de traitement chez la CNSS ». Et de préciser que « le financement de l'IPE repose sur deux leviers essentiels à savoir le fonds d'amorçage public de 500 millions de dirhams en l'occurrence 250 MDH la première année contre 125 MDH respectivement pour la deuxième et la troisième année . Aussi, l'indemnité porte sur la contribution à hauteur de 0,57 % de la masse salariale, respectivement supportée à hauteur de deux tiers pour les entreprises (0,38 %) et un tiers pour les salariés (0,19 %) ». Notons que le mécanisme de l'IPE consiste à octroyer aux salariés qui auraient perdu leur emploi de manière involontaire une indemnité équivalente à 70 % de leur salaire de référence (salaire moyen des trois dernières années de travail déclarées), plafonnée à hauteur du SMIG.