La société américaine d'exploration et de production confirme dans son annonce que le puits a pénétré une zone productrice nette d'environ 14 métres de gaz et de condensats dans des réservoirs clastiques sur un intervalle porteur d'hydrocarbures total d'environ 500 mètres. Puisque la découverte n'est nullement commerciale, Kosmos décide de condamner et d'abandonner le puits en question. «Même si la découverte n'est pas commerciale, ce premier puits foré dans le bassin a permis considérablement de réduire les risques pour toute exploration future en prouvant qu'il existe un système pétrolifère, y compris la présence d'hydrocarbures en place, ainsi qu'un piège et une couverture efficaces», souligne à ce propos Andrew G. Inglis, président-directeur général de Kosmos Energy. Et de poursuivre : «Les résultats du puits confirment l'important potentiel d'exploration des 22.000 kilomètres carrés de notre bloc Cap Boujdour, qui présente une gamme diversifiée de zones utiles et d'objectifs indépendants, avec de multiples prospects. Le plus grand défi de l'exploration consiste dorénavant à trouver des réservoirs d'une taille et d'une qualité commerciales». En prochaine phase, Kosmos procédera à l'analyse des informations obtenues et les intégrera dans un processus technique afin de raffiner le plan d'exploration et décider éventuellement du lieu et du calandrier pour un second puits. Suite à un accord pétrolier passé avec l'Office national des hydrocarbures et des mines ( ONHYM), Kosmos a détenu depuis 2006 les droits d'exploration sur le permis Cap Boujdour. La part de l'entreprise américaine s'élève à 55% contre 25% pour l'ONHYM et 20% pour Capricorn Exploration and Development Compagny Limited, filiale de Cairn Energy PLC.