Ce n'est pas nouveau. Microsoft s'est toujours engagé dans le cadre de sa stratégie à accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle. Il y a quelques années déjà, la société américaine s'est démarquée par ses actions en vue de la démocratisation de l'ordinateur. Aujourd'hui encore, son alliance avec le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres a permis encore une fois de mettre sur le tapis le débat sur la favorisation de l'employabilité des jeunes à travers les NTIC. Les exigences en termes de compétences informatiques sont réelles à ce niveau. Sous le nom savant de e-skills, ses qualités représentent un véritable atout dans la recherche d'emploi. «Aujourd'hui déjà, il est demandé de savoir bien utiliser un PC et Internet dans 70% des offres d'emploi». Les organisateurs du workshop, tenu la semaine dernière, ont eu l'occasion de le confirmer. Présidé par Lahcen Daoudi, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, et Samir Benmakhlouf, DG de Microsoft Maroc, l'événement a permis la sensibilisation à l'élargissement des perspectives d'emploi pour les jeunes diplômés marocains grâce aux NTIC. L'amélioration des pratiques d'apprentissage et d'autoformation étant au cœur des priorités. Dans cette perspective, le ministre s'est engagé à implémenter les nouvelles technologies à l'enseignement pédagogique au sein des universités. Ceci pour relever les défis de la mondialisation. La participation d'experts internationaux et de représentants des universités marocaines a permis un échange et surtout une prise de conscience pour généraliser l'accessibilité des étudiants aux NTIC grâce au support de Microsoft Maroc. Le débat a également porté sur les moyens appropriés pour moderniser les pratiques pédagogiques dans l'université marocaine à travers les nouvelles technologies. Pour rappel, une telle démarche émane du partenariat global signé en octobre 2012 entre Microsoft et l'ensemble des universités marocaines. Objectif : le renforcement de l'engagement de la société américaine dans l'université grâce aux différents programmes mis en place. Déclaration de Samir Benmakhlouf, DG de Microsoft: «Aujourd'hui, 91% des employeurs considèrent la certification des employés sur les technologies de l'information comme un critère d'embauche et 81% d'entre eux pensent que les individus certifiés sont plus performants. En tant que leader des nouvelles technologies, nous nous devons d'offrir tout le support nécessaire afin que nos jeunes diplômés augmentent leur employabilité. C'est donc dans cette optique que nous avons mutualisé nos efforts avec le ministère de l'enseignement supérieur pour mettre en place une IT Academy au sein de chacune des universités marocaines, ce qui permettra de généraliser la formation en TIC à tous les étudiants en phase de licence, Master, ou encore Doctorat.» Billet: Nonchalance et compétitivité Entre les deux, c'est l'extrême. Il reste qu'elles concernent toute les deux la même population. Allant à l'encontre de la compétitivité, la nonchalance cligne de l'œil à touts ceux ou celles qui jugent être dans une situation confortable sans se presser à atteindre les objectifs impartis…Bien installés soit par ancienneté soit par recommandation, les nonchalants déteignent sur les autres. Ils grippent la machine et deviennent le premier obstacle à la compétitivité. Résultat des courses : toutes les équipes sont pénalisées. Les agrégats de gestion n‘étant pas liés à telle ou telle personne mais à une photographie d'entreprise à l'instant. A terme, si l'environnement est propice, la nonchalance ne peut que recruter de plus en plus de personnes. Et c'est bien pourquoi la culture d'entreprise doit inscrire clairement ses valeurs et ses principes. La sensibilisation des uns et des autres permettra au fil du temps de neutraliser la nonchalance jusqu'à l'éradiquer complètement. Car les plus nonchalants se sentiront hors-jeu à terme et se feront éjecter. C'est pour cela que les multinationales adoptent des processus clairs. Leur rythme assimilé au régime militaire ne laisse plus la place aux nonchalants. Le mot d'ordre étant la compétitivité. Un terme qui rime avec précision et engagement. Les plus nonchalants n'iront donc jamais postuler chez une multinationale. La PME est la plus exposée à ce genre de situation. Elle se laisse très vite influencer par un groupe de salariés qui traînera le pied et ralentira la cadence à chaque fois que cela lui semble possible. Le management de la PME laissant facilement s'installer l'anarchie voire la médiocrité. Tout compte fait, les choix managériaux sont les seuls à influencer les attitudes des études. Ne pas en tenir compte dans son choix risque de porter préjudice à la compétitivité. C'est aussi un choix !