Les troisièmes Assises nationales de la culture ont pris fin, samedi 10 janvier, à Tanger, ayant fait la part belle aux sujets prioritaires liés au développement du paysage culturel au Maroc. Initiée par l'Union des écrivains du Maroc (UEM), cette manifestation de deux jours a constitué l'occasion «de diagnostiquer et analyser la réalité et les perspectives du secteur culturel au Maroc», a indiqué Mohamed Amine Sbihi. Le ministre de la culture a ensuite tenu à saluer les grands efforts fournis par l'UEM et tous ses autres partenaires, notamment les militants associatifs, les créateurs et les artistes de toutes disciplines confondues, pour relever le niveau de performance de la culture au Maroc. Au sein du ministère de tutelle, «nous réitérons, à cet effet, notre engagement pour le renforcement de l'approche participative avec le tissu professionnel et associatif opérant dans le champ culturel», a ajouté M. Sbihi. A l'instar des deux précédentes éditions, organisées respectivement en 1986 à Taroudant et en 1992 à Fès, les travaux de ces troisièmes Assises ont été marqués par la présentation d'une série de recommandations visant à mettre en avant les différentes filières culturelles au Maroc. Consciente des grandes mutations que connaît la société marocaine, «l'Union s'engage à poursuivre ses efforts en vue de trouver les moyens lui permettant de bien accomplir sa mission et de mieux comprendre les rôles des autres établissements et maisons de la culture dans la consolidation des valeurs de liberté, de progrès et de créativité», a souligné le président de l'UEM, Abderrahim El Allam. Comme prévu, la cérémonie inaugurale de ces troisièmes Assises nationales a connu la signature par le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, et M. El Allam d'un mémorandum d'entente visant à renforcer la coordination et la coopération entre les deux parties. «La signature de ce mémorandum d'entente constitue une interprétation plus efficace conformément à la Constitution de 2011», a dit M. Talbi, faisant remarquer que la Constitution accorde à la société civile une place importante, et ce, vu sa grande contribution dans «l'édification de la démocratie participative». L'UEM a procédé aussi, lors de cette même soirée, à la signature avec la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) d'un troisième mémorandum de coopération. Les deux parties signataires sont engagées à promouvoir «la pratique culturelle au Maroc et la mise en œuvre de la coordination et la coopération entre les deux institutions, et ce, en vue de mettre en valeur l'identité culturelle nationale», selon les organisateurs. Ces Assises ont également connu la signature par des présidents des Unions maghrébines et du secrétaire général de l'Union générale des écrivains arabes d'un document visant à ressusciter «l'Union des écrivains maghrébins».