d'ici à six mois. C'est ce qu'a annoncé samedi, 11 octobre 2014, la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova. "Nous avons créé trois vaccins (...) et nous pensons qu'ils seront prêts dans les six prochains mois", a précisé la responsable russe sur une chaîne de télévision nationale. Elle a aussi ajouté que "L'un est déjà prêt pour un essai clinique", précisant que l'un des vaccins avait été créé à partir d'une souche inactive du virus. De son côté, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait état de deux vaccins "prometteurs", l'un est développé par la firme britannique GSK (Glaxo Smith Kline) et l'autre par l'agence de santé publique du Canada à Winnipeg, dont la licence de commercialisation est détenue par la société américaine New Link Genetics. Des essais cliniques du vaccin de la firme GSK ont récemment débuté au Mali, pays africain limitrophe de la Guinée. L'OMS espère de premiers résultats des essais sur ces deux vaccins en novembre-décembre et le début d'essais de phase 2, permettant d'évaluer l'efficacité du vaccin, dans les pays touchés dès janvier-février. Aucun vaccin ni traitement homologué n'existe pour l'instant contre le virus, qui se transmet par contact direct avec des fluides corporels, d'où un très fort risque de contamination pour les soignants et les proches des malades. L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola, partie de Guinée fin décembre 2013, a fait 4.033 morts d'un total de 8.399 personnes infectées dans sept pays, selon le dernier bilan l'OMS.