Au lendemain de l'annonce de la décapitation de l'otage français en Algérie, le Président François Hollande convoque une réunion de crise du gouvernement ce jeudi 25 Septembre 2014. L'assassinat d'Hervé Gourdel a soulevé une vive émotion dans tout le pays et suscité l'indignation dans le reste du monde. Alors au sommet de l'ONU à New York, le président français a condamné mercredi 24 Septembre 2014, le "lâche" et "odieux" assassinat du français en Algérie, par un groupe lié à l'Etat islamique en représailles à l'engagement de Paris dans la campagne aérienne contre l'organisation jihadiste en Irak. François Hollande a par ailleurs souligné que ce drame renforçait sa "détermination" à lutter contre ce groupe ultradical et que les frappes françaises se poursuivraient en Irak "tout le temps nécessaire". La France "vit une épreuve" mais "ne cède jamais au chantage", a-t-il rajouté. L'Union européenne a condamné « l'assassinat barbare », et se dit « plus que jamais unie » pour soutenir la lutte contre les «groupes terroristes». Barack Obama a exprimé la solidarité des Etats-Unis avec la France "face à une terrible perte", lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la lutte contre le phénomène des jihadistes étrangers recrutés notamment au sein de l'EI. L'Algérie, qui avait déployé quelque 1 500 soldats en Kabylie (nord-est) pour tenter de retrouver l'otage français, a dénoncé un acte "odieux" et "abject". A Nice (sud de la France), où Hervé Goudel vivait, les drapeaux ont été mis en berne.