Le Premier ministre français Manuel Valls a affirmé Mardi 23 septembre 2014 que Paris n'aura "aucune discussion, aucune négociation" avec les ravisseurs de l'otage français retenu et menacé d'exécution par un groupe jihadiste depuis dimanche 21 Septembre en Algérie. Il a tenu à préciser que Paris allait continuer ses frappes contre l'Etat islamique en Irak. Le groupe jihadiste algérien "Jund al-Khilafa", qui a fait allégeance au groupe Etat islamique, avait auparavant revendiqué dans une vidéo l'enlèvement d'un guide de haute montagne français, Hervé Gourdel à Tizi Ouzou, à 110 km à l'est d'Alger. Une vidéo dont l'authenticité a été confirmée par le ministère français des Affaires étrangères. Sur les images, assis par terre, entouré de deux hommes masqués et armés de kalachnikovs, le père de famille de 55 ans, vêtu d'un pull jaune et bleu et dont le nez est réhaussé de lunettes, dit être arrivé en Algérie le 20 septembre et être "aux mains d'un groupe armé commandé par Jund Al Khalifah". Cette brigade armée salafiste dirigée par Gouri Abdelmalek, alias Khaled Abou Souleimane, active en Algérie depuis plusieurs années, apparaît sur le devant de la scène sous cette appellation le 14 septembre 2014, lorsqu'elle annonce dans un communiqué prêter allégeance à l'Etat islamique, son nom étant une référence au califat instauré par l'EI dans les zones qu'il contrôle en Irak et en Syrie. "Les menaces proférées par ce groupe terroriste témoignent une fois encore de la cruauté" de l'EI, peut-on lire dans le communiqué du ministère français des Affaires étrangères.