Maroc Telecom aurait retiré son dossier de candidature pour l'attribution de trois licences du fixe en Algérie. Les résultats de l'appel d'offres seront connus en avril prochain. D'après des sources concordantes, l'opérateur Maroc Telecom, déjà présent dans le capital du Mauritanien Mauritel, aurait retiré le cahier des charges, suite à l'appel international à manifestation d'intérêt et à commentaire, en prélude à l'appel d'offres international pour la libéralisation du secteur de la téléphonie fixe en Algérie. Les différents candidats doivent présenter une offre technique détaillée et trois offres financières, soit une offre financière pour chacun des scénarios où une, deux ou trois licences seraient attribuées. D'après les critères de qualification, les opérateurs intéressés par la licence du fixe en Algérie doivent justifier d'un montant de fonds propre d'au moins 25 millions de dollars américains (250 millions de dirhams) et d'au moins 100 000 abonnés finaux fixes (hors d'Algérie). En plus d'une expérience minimale de trois années pour les transporteurs interurbains et internationaux fournissant un service de téléphonie internationale et interurbaine. Conditions que survolent aisément l'opérateur marocain qui jouie d'une assise financière solide et d'un portefeuille d'abonnés assez conséquent. L'Algérie est un marché attrayant avec aujourd'hui 2 millions d'abonnés (sur 33 millions d'habitants) contrôlé par l'opérateur public algérien, «Algérie telecom ». L'autorité algérienne de régulation de la poste et des télécommunications compte attribuer trois licences de téléphonie fixe internationale et interurbaine, d'ici le mois d'avril prochain. Jusque-là, cinq candidats ont retiré les formulaires d'appel d'offres, entre autres une entreprise égyptienne, Orascom Telecom, présente en Algérie dans le réseau de téléphonie mobile. L'Autorité de régulation a octroyé une troisième licence de mobile en décembre 2003. Pour cette année, l'ARPT compte parachever la libéralisation totale du secteur.