Fort de ses 12 ans d'expérience en création de commerce, Best Real Estate, qui vient de changer de nom pour porter l'appellation Petra, avance doucement mais sûrement. Voilà la démarche entreprise par la foncière telle qu'elle a été expliquée, mardi à Casablanca, par Sami Grouz, directeur général du Groupe Petra Management, qui continue à développer sa propre stratégie pour créer de la valeur. D'où ce changement de dénomination, décidé depuis 5 à 6 ans, avec un logo insinuant une solide gouvernance, voire l'implantation de nouveaux malls outre les deux déjà existants, à savoir Almazar à Marrakech et Borj Fez à Fès. Ainsi, Petra est en cours de développement de deux projets structurants à Tanger et Agadir. Pour Tanger, les travaux du Socco Alto qui ont démarré en 2013, pour un investissement de 500 MDH, et seront achevés en 2015, les concepteurs comptent tirer profit de leurs expériences. «Nous essaierons d'y greffer nos apprentissages tirés des projets de Marrakech et Fès», a confirmé M. Grouz en reconnaissant que le groupe qu'il chapeaute a gagné en maturité au niveau du marché marocain dont il a suffisamment connaissance. Quant au projet Founty à Agadir qui sera ouvert en 2016, les initiateurs envisagent d'y développer un concept original en y créant, selon le DG, une sorte de médina pour un investissement de 800 MDH. Ainsi, à l'horizon 2017 et avec 3,1 milliards de dirhams d'investissements cumulés, la surface totale des actifs devrait atteindre 350.000 m2 et Petra compte doubler le nombre des baux signés sur ses 8 actifs pour atteindre 600 baux. A travers ces deux projets, le groupe ambitionne de drainer 300 millions de visiteurs par an. Et ce n'est pas tout ! «Nous avons de l'appétit pour Rabat et Casablanca », a avancé M. Grouz qui s'est, par l'occasion, montré réticent sur le chiffre d'affaires réalisé par son groupe en signifiant qu'il communiquera ultérieurement à ce propos. Concernant l'implantation dans la grande métropole, le DG a précisé à ALM que son groupe n'envisage pas d'entrer en concurrence avec les malls existants.