C'est un grand tournant qui se précise pour PSA Peugeot Citroën. A l'heure où nous mettions sous presse (mardi 18 février), l'Etat français et le chinois Dongfeng étaient en train de formaliser leur entrée au capital du groupe automobile PSA Peugeot Citroën, société dont le premier actionnaire était jusqu'alors la famille Peugeot. Le conseil de surveillance du premier constructeur automobile français, touché de plein fouet par la crise, a dû évoquer les conditions de prise de fonction du Portugais Carlos Tavares comme nouveau patron, attendue fin mars. L'ex-numéro deux de Renault passera, quant à lui, à la tête de la branche automobile, tandis que le pdg sortant, Philippe Varin, se concentrera sur le bouclage des négociations avec l'Etat et Dongfeng. Toutes ces mesures ont pour objectif de relancer le constructeur automobile (90.000 salariés en France), qui avait essuyé une perte nette historique de 5 milliards d'euros en 2012.