L'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) ambitionne de transmettre son savoir-faire avec les pays d'Afrique de l'Ouest et centrale. Ce souhait a été formulé mercredi par Ali Fassi Fihri, directeur général de l'ONEE, en marge de la cérémonie de clôture de la première session de formation à laquelle ont pris part 20 cadres d'entreprises de sept pays du continent, à savoir le Mali, le Sénégal, le Cameroun, la République Démocratique du Congo, le Tchad, la Mauritanie et la Côte d'Ivoire. L'échange africain envisagé par l'ONEE porterait essentiellement sur le domaine de l'énergie notamment l'électricité. Ainsi, M. Fassi Fihri a réitéré son engagement en affirmant la mobilisation de l'Office à améliorer, multiplier et accompagner les entreprises africaines dans le renforcement de leurs capacités et de leurs ressources humaines. L'électricité revêt une importante dimension dans le développement socio-économique des pays émergents. Cette ressource est indispensable au fonctionnement des infrastructures. Or, le challenge est à relever en Afrique subsaharienne où le déficit dans le domaine de l'électricité est de plus en plus accablant. «Le continent connait un grand déficit en la matière. Un habitant sur quatre a accès à cette ressource alors que des coupures interviennent de temps en temps dans la majorité de ces pays», explique, pour sa part, Tsuneo Kurokawa, ambassadeur du Japon au Maroc. Fruit d'un partenariat tripartite signé en octobre dernier entre l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le ministère des affaires étrangères et de la coopération et l'Office, ce premier séminaire a pour finalité le renforcement de la capacité par transfert des technologies et des expériences marocaines en la matière. «Ce partenariat, dont l'objectif est d'assurer le transfert du savoir-faire marocain à travers un enseignement théorique et pratique, aura pour conséquence finale l'amélioration de la qualité des services énergétiques fournis dans ces pays», indiquent les organisateurs de l'événement. Le choix du Maroc vient par ailleurs confirmer les avancements du Royaume en la matière. Il traduit, entre autres, la reconnaissance des compétences marocaines et de l'expertise de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable. Tenue sous le thème «Maintenance des réseaux électriques moyenne tension et basse tension», cette première session fait partie d'un programme de formation s'étalant sur trois ans (2014-2016) . Le programme devrait profiter à une centaine de cadres et techniciens supérieurs des entreprises du secteur du Mali, du Sénégal, du Cameroun, de la République Démocratique du Congo, du chad, de la Mauritanie, de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cap Vert, des Comores, du Djibouti, du Gabon, de la Guinée, du Niger, de la république Centrafricaine et du Togo.