Le Raja recherche activement un entraîneur en remplacement du Français Henri Michel. Un technicien portugais, Alfredo Acacia Casimiro, semble en tête de liste après que le Français Henri Stambouli, sélectionneur malien lors de la CAN 2004, a décliné l'offre rajaouie. Séparé à l'amiable de son entraîneur Henri Michel, le Raja de Casablanca, dont l'intérim est assuré par l'adjoint Bouchta et le directeur technique M'hamed Nejmi, est lancé à la recherche d'un nouvel entraîneur. Depuis l'annonce officielle du départ de l'ancien joueur du FC Nantes dimanche dernier, les dirigeants du club casablancais se sont lancés sur les pistes de deux entraîneurs français ainsi que celle d'un troisième de nationalité portugaise. Avec ce dernier, Alfredo Acacia Casimiro, les pourparlers sont très avancés. Ce cadre technique qui a entraîné plusieurs équipes de première division portugaise dont le club de Boavista se trouve au Maroc depuis lundi. Il s'est déjà réuni avec des responsables rajaouis le jour même de son arrivée. Ces derniers devaient tenir une réunion mardi soir pour discuter des exigences matérielles du Portugais. Mais d'ores et déjà, on affirme qu'elles sont moins importantes que celle d'Henri Michel. Alfredo Acacia Casimiro n'est pas le premier entraîneur contacté par les rajaouis. Ces derniers avaient commencé par une grosse pointure du football africain, à savoir Henri Stambouli qui a mené l'équipe nationale du Mali aux demis-finales de la Coupe d'Afrique des nations qui s'est déroulée du 24 janvier au 14 février en Tunisie. Le coach français, en négociations très avancées avec la fédération malienne pour une reconduction de son contrat, a estimé que l'offre financière rajaouie, inférieure à ce que touchait Henri Michel (soit 150.000 dirhams), n'était pas très intéressante. Les responsables vert et blanc sont également en contact avec un autre coach tricolore, René Exbrayat en l'occurrence, limogé du club émirati Al-Nasr en février dernier à la suite des mauvais résultats de l'équipe qui occupait la cinquième et avant-dernière place du classement du 1er groupe du championnat national. Ce qui lui a valu des critiques violentes de la part des supporteurs et de certains dirigeants du club. Le Français, recruté pour la première fois par le club du Golfe arabe en juillet 2002 en remplacement du Tchèque Milan Matchala, avait été reconduit à la tête d'Al-Nasr en juin dernier pour la saison 2003-2004. Henri Michel, dont le divorce avec les Vert et Blanc, officiellement annoncé dimanche dernier mais très attendu depuis plusieurs semaines, a choisi une destination africaine, la Côte d'Ivoire. Le Français a en effet été désigné à la tête de la sélection nationale de ce pays, remplaçant son compatriote Robert Nouzaret, limogé le 9 février dernier. Henri Michel, qui avait passé au Raja 13 mois durant lesquels il a remporté une coupe de la CAF ainsi qu'une Coupe du Trône, espérait un retour à la direction technique des Lions de l'Atlas. Mais l'éclatant exploit de Badou Zaki en Tunisie a remis en cause ses plans. Le Français s'est alors tourné vers d'autres destinations, ayant reçu une offre de la fédération géorgienne et ayant postulé pour un poste de sélectionneur de l'Afrique du Sud.