ALM : Vous êtes en phase de préparation de la première édition de la Conférence de Rabat pour le développement durable. Quelle sera la portée de cet événement? Albert Mallet : La préparation de la Conférence de Rabat pour le développement durable bat son plein! Nous sommes carrément en train de clore la liste prestigieuse des intervenants. Aussi, il faut noter que l'évènement est organisé en partenariat avec l'Union pour la Méditerranée, la ville de Rabat et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Un événement de cette taille mérite d'être inscrit dans la durabilité et de devenir, ainsi, une rencontre annuelle qui rassemblera un public marocain et étranger, avec des intervenants marocains, européens et africains. De plus, Rabat est une ville verte, elle est tout à fait indiquée pour ce type de rencontre. Comment s'organise cette Conférence? L'équipe qui organise la Conférence de Rabat est composée de personnalités à la pointe des sujets qui nous préoccupent. Je voudrais citer, notamment, le directeur général de la Société d'investissements énergétiques, Ahmed Baroudi, et le directeur général de l'Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables, Said Mouline, ainsi qu'une douzaine d'autres personnalités connues et reconnues au Maroc.
Quel est le programme de cet événement ? L'après-midi du 13 novembre débutera à 16h00 et sera clôturée par la soirée des jeunes. Elle traitera des innovations et opportunités de l'économie verte. Pour sa part, la journée du 14 novembre se composera de quarte plénières. La plénière N°1 travaillera sur les stratégies urbaines en méditerranée, choix énergétiques et stratégies d'investissement. La seconde traitera du développement durable des zones rurales en méditerranée : «Quelles pistes d'action?». Ensuite, la plénière N°3 concernera le développement des énergies vertes en zone méditerranée : «Ambitions et stratégie». Enfin, la plénière N° 4 sera axée sur le développement durable, dynamique économique et évolutions des modèles entrepreneuriaux. Par contre, il n'y aura pas de séance d'ouverture ni de clôture, mais une synthèse de l'ensemble des travaux par Cynthia Fleury, psychanalyste, philosophe, enseignante à l'école polytechnique de Paris.
Pourquoi le choix du contexte géographique de la Méditerranée ? Le choix du contexte géographique de la méditerranée tient au fait que je souhaitais une prise de conscience, qu'au-delà des frontières marocaines, nous appartenons à une zone méditerranéenne qui pourrait offrir une piste de développement et de débouchés pour les jeunes diplômés.
Vous êtes également organisateur du Forum de Paris. Pouvez-vous nous donner un avant-goût de la prochaine édition ? Le Forum de ParisCasablanca-Round est un évènement qui existe depuis 5 ans, qui a été installé à Casablanca, capitale économique du Maroc, puisqu'il aborde des sujets économiques, mais pas seulement. Il nous arrive de parler de sujets sociétaux et culturels. Je saisis donc cette occasion pour annoncer que le prochain Forum de ParisCasablanca-Round, se réunira le 5 février 2014 pour la 5ème année consécutive. Il rassemblera, comme d'habitude, des acteurs économiques, et rassemblera un public qui en 2013 était au-delà de 700 personnes. Cependant, le libellé de la thématique de 2014 est encore à l'étude, mais on sait que l'on s'interrogera sur la crise. Est-elle en train de s'aggraver? Sommes-nous en train de la dépasser? Il convient dans ce sens de rappeler que le Forum de Paris est un lieu de parole libre et responsable avec pour devise : «Dialoguer pour construire».