Fort d'un succès acquis depuis la tenue de sa première édition en 2008, le fameux Salon du cheval d'El Jadida fait son come- back. Le Salon, dont la 6ème édition a été ouverte mardi par SM le Roi Mohammed VI à l'hippodrome “Princesse Lalla Malika”, est intrinsèquement lié aux grandes manifestations équines. «Ce grand évènement qui consacre la place du cheval dans la société marocaine connaît la participation de huit pays et s'attend à accueillir quelque 250.000 visiteurs», a indiqué le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch. Un programme particulièrement foisonnant attend les aficionados des chevaux. Sur une superficie de 9 hectares, dont une surface couverte de plus de 20.000 m2, les visiteurs auront droit à un menu des plus alléchants. Spectacles équestres, ateliers interactifs, shows et concours internationaux, tbouridas, dressage et activités ludiques... sont au rendez-vous. Au-delà des spectacles, la manifestation s'emploie à inculquer la passion du cheval à ses visiteurs. Jeunes et adultes apprécieront le concours de la maréchalerie moderne et le concours de spectacles costumés de poney, ce qui n'est pas pour déplaire aux enfants, curieux et avides de savoir. Par ailleurs, le Salon du cheval d'El Jadida est marqué cette année par la participation d'une centaine d'exposants représentant les professionnels du secteur, des institutions nationales et internationales et des associations professionnelles. Après le Qatar, la Hongrie ou encore la France, cette année c'est au tour de la Turquie, un pays qui entretient une tradition équestre séculaire, d'être à l'honneur. L'objectif étant de positionner le Maroc parmi les grandes nations du cheval, en faisant de ce Salon une vitrine internationale du patrimoine équestre national. Aussi, cet événement ambitionne de hisser le Maroc au rang des grandes nations du monde équestre, en veillant à promouvoir l'ouverture du Royaume pour en faire une plate-forme d'échange d'expériences dans les domaines d'élevage des chevaux, du sport et d'art équestre. Conscient de ses multiples retombées, le Royaume fait de cet événement son cheval de bataille pour mettre en évidence la place prépondérante du cheval dans l'histoire et l'identité culturelle nationale.