Après Hasna Khoulali, c'est au tour de Hajar Boussak de remporter le premier prix de récitation du Coran lors de la 55ème édition du concours international de psalmodie du Saint Coran qui s'est déroulée, dernièrement, en Malaisie. Une victoire que Hajar Boussak ne présageait pas, mais qui a fini par faire sa grande joie! «Ce triomphe est non seulement un honneur pour ma personne, mais aussi pour le Saint-Coran. Et je remercie le bon Dieu pour ce prix!», exalte la lauréate qui a déjà remporté la compétition de psalmodie du Coran organisée par la chaîne 2M. A propos de sa participation au concours en Malaisie, elle indique à ALM : «La concurrence était assez rude. Quand même j'ai pu tirer profit des connaissances des autres participants. Mais au fond de moi-même, j'éprouvais une certaine responsabilité qui pesait lourd sur moi du moment que c'est une Marocaine qui a remporté le prix l'année dernière». Et tellement Hajar Boussak, âgée de 21 ans, est fière de son succès qu'elle saisit toute occasion pour adresser ses remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui l'a félicitée pour le prix. Après cette distinction, la lauréate ne compte pas rester les bras croisés. Elle affiche la grande ambition de créer un établissement spécialisé dans la psalmodié du Coran au profit du sexe féminin. Elle justifie ce choix par «le manque de femmes maîtrisant les règles de psalmodié du Coran au Maroc». Et après le Ramadan, elle envisage de procéder à l'enregistrement de la récitation du Coran. Pour l'histoire, la lauréate a appris le Coran entre l'âge de huit et quinze ans. Dans ce parcours, elle doit une fière chandelle à sa mère. Hajar Boussak, qui a entamé son apprentissage à Dar Al Coran à Témara, est également reconnaissante à ses enseignants. Elle a également tiré profit de son séjour en Egypte suite à son mariage. Là elle a pu fréquenter plusieurs ouléma dont Cheikh Chahata. Malheureusement, les liens conjugaux qu'elle a noués dans le pays des Pharaons ont été rompus au bout de deux ans et ont été couronnés par la naissance d'un garçon prénommé Mohammed. Pour le moment, Hajar, qui demeure fort attachée au Livre-Saint, poursuit ses études en maths-informatique. Quant à ses responsabilités en tant que maman, elle dit avoir du mal à concilier entre son fils et ses études. Quand même, Hajar est toujours reconnaissante à sa mère qui partage ses responsabilités avec elle. Qu'est-ce que cela soulage !