Selon Mourad Medelci, ministre algérien des affaires étrangères, les relations maroco-algériennes connaissent un changement positif, alors que le pouvoir algérien s'obstine à fermer les frontières terrestres. On ne sait pas quel effet peut avoir la déclaration du chef de la diplomatie algérienne sur les citoyens marocains à Casablanca ou à Oujda et ceux algériens à Alger ou à Oran, mais ils se demandent sûrement pour qui le responsable algérien les prend. Dahou Ouled Kablia, l'actuel ministre algérien de l'intérieur, qui est né à Tanger, et Abdelaziz Bouteflika, le président de l'Algérie né lui-même à Oujda, ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir, mais des Algériens qui ont de la famille au Maroc sont contraints de venir à Casablanca ou à Rabat par avion pour aller ensuite à Oujda en parcourant des centaines de kilomètres alors que la traversée terrestre aurait pris quelques minutes seulement. A moins que le Palais présidentiel Mardaya à Alger n'attende le feu vert d'une autre partie pour ouvrir les frontières, cette situation de gel ne rime plus à rien. Changement positif dites-vous M. Medelci ?