En 2011, les sociétés non financières ont contribué au PIB à hauteur à 42,9% contre 41,7% en 2010. C'est ce que révèle le HCP qui vient de publier les résultats des comptes sectoriels de 2011. Selon la même source, la contribution au PIB du secteur des Administrations publiques a gagné 0,9 point en 2011 (15,8%), celle du secteur des ménages s'est appréciée de 0,3 point (32,9%) et des sociétés financières de 0,2 point (5,5%). Pour ce qui est du revenu national brut disponible, il a atteint 843,2 milliards DH en 2011 au lieu de 804,8 en 2010, fait observer le HCP, précisant que les contributions des secteurs institutionnels à ce revenu sont dominées par les ménages avec 66,1%, suivis des Administrations publiques avec 19,4% et des sociétés avec 14,5%. Par habitant, le revenu disponible des ménages a enregistré une hausse de 5,5% en 2011 contre 3,1% en 2010. Les prix à la consommation ont affiché la même hausse durant les années 2011 et 2010, soit 0,9%. Le pouvoir d'achat des ménages s'est amélioré de 4,6% en 2011 contre 2,2% en 2010. Le HCP note aussi une hausse des dépenses de consommation finale des ménages de 8,1%, passant de 437 milliards en 2010 à 473 milliards DH en 2011. Le taux d'épargne des ménages, quant à lui, a perdu 0,8 point et a atteint 15,7% en 2011 au lieu de 16,5% en 2010. Aussi selon le HCP, les ménages continuent de s'endetter avec un flux net des crédits, passant de 19 milliards de DH en 2009 à 29 milliards de DH en 2011. Pour leur part, les opérations économiques avec l'extérieur se sont soldées en 2011 par un besoin de financement de la nation de plus de 64 milliards DH au lieu de 34 milliards DH en 2010, indique le HCP. D'après ses résultats des comptes financiers, le déficit des Administrations publiques est absorbé par le recours au marché des titres de créance négociables. Le Trésor public a augmenté fortement ses émissions en bons du Trésor dont le flux net a affiché un niveau record en 2011, soit 40 milliards DH au lieu de 19 milliards DH en 2010.