Le ministère chargé des relations avec le Parlement et la société civile lance aujourd'hui un dialogue national sur la société civile. A un moment où le gouvernement ne cesse de parler de bonne gouvernance et de réduction de son train de vie, le même ministère nous apprend qu'il compte organiser des colloques nationaux et internationaux, des meetings régionaux et des séances d'écoute, sans nul doute, avec buffets à volonté aux frais du contribuable. Tout ceci pour que le ministère puisse recevoir les mémorandums des ONG. Mais aujourd'hui, les chances du ministre Choubani de trouver un consensus avec les associations risquent d'être trop minimes. Dès sa prise de fonction, le responsable a réussi à se mettre à dos une bonne partie du tissu associatif national. Plus de 400 associations s'étaient levées contre Choubani, auteur d'une circulaire quelques mois auparavant jetant le discrédit sur le travail associatif. Le problème du ministre est depuis toujours un problème d'approche qui se limite pour le responsable à ouvrir le feu sur tout le monde même ses collègues au gouvernement.